Le ministère
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Les ministres
Marie-Claude Najm
Agrégée des Facultés françaises de droit, est professeur à la Faculté de droit et des sciences politiques de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, présidente de la Section de droit privé, et directeur du Centre d’études des droits du monde arabe (CEDROMA). ...
Lire la suiteAgrégée des Facultés françaises de droit, est professeur à la Faculté de droit et des sciences politiques de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, présidente de la Section de droit privé, et directeur du Centre d’études des droits du monde arabe (CEDROMA). Marie-Claude Najm a enseigné pendant plusieurs années en qualité de professeur invité à l’Université Panthéon-Assas (Paris II) et à l’Université Panthéon-Sorbonne (Paris I). Elle est également avocat au Barreau de Beyrouth, exerçant des activités de consultation juridique. Née à Beyrouth le 6 avril 1971, Marie-Claude Najm est titulaire d’une licence en droit libanais et d’un diplôme d’études supérieures en droit privé de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, ainsi que d’un doctorat en droit international privé de l’Université Panthéon-Assas (Paris II). Ses publications portent essentiellement sur les conflits de lois et de juridictions, notamment dans les systèmes juridiques pluralistes, et incluent notamment : Principes directeurs du droit international privé et conflit de civilisations. Relations entre systèmes laïques et systèmes religieux (Dalloz, Paris, 2005); “Lebanon- Country report on Private International Law”, Basedow / Rühl / Ferrari / De Miguel (eds.), Encyclopedia of Private International Law, Edward Elgar (2016); “The Enforcement of Foreign Judgments in Lebanese Private International Law”, Yearbook of Private International Law, Vol. 17 (2015/2016), p.463; Filiation and the Protection of Parentless Children: Towards a Social Definition of the Family in Muslim Jurisdictions, N. Yassari, L.-M. Moller & M.-C. Najm Kobeh (eds.), T.M.C. Asser Press, The Hague, 2019. Marie-Claude Najm a participé à de nombreuses initiatives de la société civile libanaise. Elle a été un membre fondateur et actif de la campagne « Khalass ! », lancée en 2007 et visant à trouver une solution pacifique et contraignante à l’impasse politique de l’époque, et s’est récemment engagée dans l’intifada populaire a-confessionnelle exigeant un changement profond dans la culture politique au Liban. Sur le plan familial, Marie-Claude Najm est mariée à Dr. Daniel Kobeh, et a une fille, Sarah-Marie, née en 2010.
Albert Aziz Serhan
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Lire la suiteMinistre de la Justice Albert Aziz Serhan Informations personnelles - place et date de naissance: Btorram – Koura –Liban Nord – 18 janvier 1950. - État matrimonial: Mariéà Janane Chehadé et père de: Alfred (avocat) et Alain (ingénieur). - Adresse: Adonis – Zouk Mosbeh – Kesserwan. Éducation - Baccalauréat libanais section Philosophie1968. - Diplome en Droit Public – Université St Joseph Beyrouth 1972. - Doctorat d’État en Droit Public – Université St Joseph Beyrouth 1975. Carrière Professionnelle - Juge au Conseil d’État 1977 – 2018. - Vice Président du Conseil National de la Sécurité Sociale 2002 - 2004. - Président de Chambre Juridictionnelle au Conseil d’État 2003 – 2018. - Juge honoraire au rang de Président de Chambre Juridictionnelle au Conseil d’État en vertu du décret 2309 du 6/2/2018. Activités et publications académiques - Conférencier en Droit Public à l’Institut des Études Judiciaires – Beyrouth jusqu’à 2019. - Conférencier en Droit public à l’Université du Saint-Esprit – Kaslik jusqu’à 2019. - Conférencier en Droit public à l’Université Libanaise jusqu’à 2003. - Conseiller juridique du ministère de l’Énergie et de l’Eau – Intallations Pétrolières. - Conseiller juridique de l’Établissement Public du logement. - Auteur de plusieurs livres de Droit en langue arabe et français: * Principe de la Légalité en Droit Administratif Libanais – 1975. * Les Établissements Publics – 1981. * La Loi et les Organisations Internationales (français). * Le Droit Administratif Spécial 2012.
Salim Jean Jreissati
Né à Zahlé le 4 avril 1952, il a fait ses études secondaires à l’Institut Moderne du Liban (Père Michel Khalife), Fanar. Il a étudié le droit à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et a obtenu deux licences (droit libanais et ...
Lire la suiteNé à Zahlé le 4 avril 1952, il a fait ses études secondaires à l’Institut Moderne du Liban (Père Michel Khalife), Fanar. Il a étudié le droit à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et a obtenu deux licences (droit libanais et français). Il est également titulaire d’un diplôme d'études supérieures (libanais et français) en droit privé de la Faculté de droit et des sciences politiques à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth. Il est professeur à la Faculté de droit et des sciences politiques à Beyrouth (Université Saint-Joseph) dans diverses matières relatives au droit privé, depuis 1976. Il est maître de conférences au Centre d'études bancaires de l'Association des banques du Liban et l'Université Saint-Joseph en matière d’instruments commerciaux, opérations bancaires et droit civil de 1979 à 1984. Il a été maître de conférences à l'Université américaine de Beyrouth du droit commercial international de 1982 à 1984. Il a aussi été maître de conférences à l’école des traducteurs de Beyrouth (USJ) de droit pénal comparé de 1982 à 1985. Il a rejoint l’Ordre des avocats de Beyrouth en novembre 1974. Il a été membre du groupe chargé de la modernisation des lois au Conseil des représentants de début février 2010 jusqu'à fin mars 2013, et devint membre du comité législatif de l'ordre des avocats de Beyrouth le 29 avril 2010. Il est également membre fondateur de l'Association libanaise d'arbitrage. Il a été membre du conseil d'administration du Centre d'études d’assurances de l'Association des compagnies d'assurance au Liban et à l'Université Saint-Joseph (1981-1997). Il a été nommé membre du Conseil constitutionnel le 25 août 1997 et l’est resté jusqu’au 25 juin 2009. Il a été nommé ministre du Travail en février 2012, succédant au ministre Charbel Nahas, dans le gouvernement du président Mikati. Par la suite, il a également été nommé ministre de la Justice en décembre 2016, dans le gouvernement du président Saad Hariri. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et a participé à des conférences, études constitutionnelles, juridiques, politiques, économiques et financières en arabe ainsi qu’en français. Il est titulaire de l’Ordre du cèdre national de grade de Commandeur et de l’Ordre du Mérite libanais (or). Il est marié à Mme Nada Husseini. Ils ont 4 enfants: Jean-Yves, Julien et Jennifer Marie.
Ashraf Ahmed Rifi
Il est né à Tripoli, le 1er avril 1954. Après le secondaire, il a rejoint l’Académie militaire et a été promu lieutenant. Il a exercé ses fonctions dans le cadre de la Direction générale des forces de sécurité intérieure ...
Lire la suiteIl est né à Tripoli, le 1er avril 1954. Après le secondaire, il a rejoint l’Académie militaire et a été promu lieutenant. Il a exercé ses fonctions dans le cadre de la Direction générale des forces de sécurité intérieure où il a été promu officier général. Il est directeur général des Forces de sécurité intérieure de 2005 à 2013, année de son départ à la retraite. Il a étudié la criminologie à l'Université Libanaise. Il a également étudié les pratiques policières au cours de ses missions à l’étranger au Canada, en France et en Arabie Saoudite. Il est membre du Conseil suprême de l'Université arabe Nayef des sciences de la sécurité. Il a été nommé ministre de la Justice en février 2014, dans le gouvernement du président Tamam Salam. Il démissionne le 21 février 2016, accusant le parti du Hezbollah de contrôler le gouvernement. Il est marié à Mme Salima Adib et ils ont quatre enfants : Ahmad, Karim, Amal et Hana.
Chakib Wadih Kortbawi
Chakib Kortbawi est né le 17 Janvier 1945à Chtaura dans la vallée de la Bekaa et est originaire de Kafr Silwan (Baabda). Il est allé à l'école Saint-Ephrem à Zahlé, et a effectué ses études secondaires chez les Frères Maristes ...
Lire la suiteChakib Kortbawi est né le 17 Janvier 1945à Chtaura dans la vallée de la Bekaa et est originaire de Kafr Silwan (Baabda). Il est allé à l'école Saint-Ephrem à Zahlé, et a effectué ses études secondaires chez les Frères Maristes à Jounieh. Il a obtenu un diplôme de philosophie en 1963 puis a étudié le droit à l'Université Saint-Joseph et a obtenu sa licence en 1967. Il a travaillé comme stagiaire dans le bureau du Professeur Chahine Hatem de 1967 à 1970 avant d’ouvrir son propre bureau, qu’il a ensuite partagé avec le bâtonnier Ramzi Greige. Il a été membre du Conseil du Barreau de Beyrouth en 1989 pour trois ans, et membre du conseil disciplinaire. Il a également été élu bâtonnier de 1995 à 1997. Il a été membre du Bloc National pendant des années, mais a démissionné début novembre 2002 à cause de son appartenance au « Rassemblement de Kornet Chehwane ». Il a présenté sa candidature pour les élections législatives de 2009 à Baabda mais l’a retirée. Il a été nommé ministre de la Justice en juin 2011, par le gouvernement du Président Najib Mikati. Il est marié à Mme Arlette. Ils ont trois enfants: Nayla, Wadih et Jamil.
Albert Ibrahim Najjar
Il est né à Tripoli, en 1941. Il a effectué ses études primaires au Collège Saint Joseph Antoura, et ses études secondaires au lycée français de Beyrouth. Il a suivi des études de droit à l'Université libanaise et a obtenu ...
Lire la suiteIl est né à Tripoli, en 1941. Il a effectué ses études primaires au Collège Saint Joseph Antoura, et ses études secondaires au lycée français de Beyrouth. Il a suivi des études de droit à l'Université libanaise et a obtenu une licence en 1963. Il a également obtenu une licence française en droit durant la même année, et un diplôme d’études juridiques en 1964.Il est titulaire d’un doctorat de l'Université de Paris en 1966, et sa thèse a été considérée comme l'une des meilleures en France pendant cette année, et a été publiée avec la contribution du Conseil national de recherches scientifiques. Il a enseigné à l'Université Saint-Joseph, en tant que professeur affecté à la Faculté de droit et des sciences politiques depuis 1969. Il était également président du Département de droit privé dans la même faculté. Il est affilié à l’ordre des avocats de Beyrouth. Il était avocat à la Cour d'appel de Paris. Il est membre du Conseil de Prud’hommes au Liban, et de diverses associations internationales de droit privé, et de plusieurs comités chargés de la modernisation des lois au Liban. Il représente l'Etat libanais en matière d'arbitrage international, et est un expert certifié en matière de droit et jurisprudence à la Ligue des Etats arabes (guide des experts arabes). Il est professeur à l'Université Libanaise - titulaire d’un Diplôme d'Etudes Supérieures en «litige et arbitrage», et professeur invité à la faculté de droit en France (Paris 1, Paris 2, Toulouse et Nantes). Il est directeur des études supérieures en droit bancaire et en droit des marchés financiers à l'Université Saint Joseph de Beyrouth. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et études juridiques, ainsi que d’un grand nombre de participations et conférences en droit comparé, droit international, et droit de la propriété intellectuelle. Il a fondé et présidé de 1960 à 1966 le groupe des étudiants dans le Parti Phalangiste (Al Kataëb). En 1973, il a été nommé membre du bureau politique du parti Kataëb. Il a été nommé membre du comité pour la réforme constitutionnelle établie par les conférences de Genève et de Lausanne en 1985. Il est désigné ministre de la Justice en juillet 2008, dans le gouvernement du président Fouad Siniora. Il est reconduit à son poste de ministre de la Justice en novembre 2009, dans le gouvernement du président Saad Hariri. Il a reçu la Médaille d'honneur de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth. Il est marié à Marie Rose Chamoun. Ils ont trois enfants : Natalie, Serge et Cyril.
Khaled Mohieddine Kabbani
Né à Beyrouth, le 15 février 1945, il étudie dans plusieurs établissements. Il termine ses études secondaires à l’école de Tariq el Jdide en 1964. Il étudie le droit à l'Université libanaise et obtient une licence en 1968. Il effectue ...
Lire la suiteNé à Beyrouth, le 15 février 1945, il étudie dans plusieurs établissements. Il termine ses études secondaires à l’école de Tariq el Jdide en 1964. Il étudie le droit à l'Université libanaise et obtient une licence en 1968. Il effectue ses études de droit public et privé de 1969 à 1974 et obtient un doctorat d'Etat en droit public de l'Université libanaise en 1979. Il est également titulaire d’un diplôme en Administration publique de l'Institut national d’administration et du développement. Il est le directeur général des Institutions de protection sociale au Liban – Orphelinat islamique depuis 2013, et membre de son Conseil d’administration. Il préside le conseil d'administration du Waqf islamique de Beyrouth de 1989 à 2005. Il est membre du Conseil d'administration de la Fondation Makassed et président de son Comité d’éducation. Il est membre du Séminaire d'études pour le développement, de l'Equipe arabe pour le dialogue islamo-chrétien et de la Fondation libanaise pour la paix civile permanente (LFPCP). Il est président de la chambre chargée des questions au sein du ministère de la Justice de 1969 à 1970. Il est détaché comme diplomate à l'ambassade du Liban au Koweït et au Bahreïn (1970-1974). Il a été magistrat au sein du Conseil consultatif de l'État (1975-1994), président de chambre au sein du Conseil d’Etat (2001-2005), et membre du Conseil constitutionnel (1994 – 2000). Il sert en tant que conseiller des Premiers ministres de 1980 à 1992 sur une période continue et par procuration officielle. Il sert en tant que conseiller du président de la Chambre des représentants de 1984 à 1992, sur une période continue et par procuration officielle. Il est membre de nombreuses commissions administratives, juridiques et constitutionnelles, et membre de l'organe consultatif à l’Université libanaise de 1980 à 2001. Il enseigne dans plusieurs universités libanaises. Il est nommé ministre de la Justice en avril 2005, dans le gouvernement de Najib Mikati. Il est nommé ministre de l'Éducation et de l'Enseignement Supérieur en juillet 2005, dans le gouvernement du président Fouad Siniora. Ensuite, il est nommé ministre d'État en juillet 2008, dans le gouvernement du président Fouad Siniora. Il est nommé président du Conseil de la fonction publique libanaise en mars 2010 et l’est resté jusqu'à sa retraite. Il participe à la conférence de Doha, qui a eu lieu le 17 mai 2008, sous les auspices de Son Altesse l’Emir du Qatar, afin de trouver une solution à la crise libanaise. Il est marié à Mme Nadia Kabbani et ont une fille: Nour.
Charles Elias Rizk
Né à Beyrouth le 20 juillet 1935, il a étudié à l’école des Pères Jésuites à Beyrouth. Il est parti en France pour étudier le droit à l'Université de Paris, où il a obtenu son doctorat. Il a ensuite obtenu ...
Lire la suiteNé à Beyrouth le 20 juillet 1935, il a étudié à l’école des Pères Jésuites à Beyrouth. Il est parti en France pour étudier le droit à l'Université de Paris, où il a obtenu son doctorat. Il a ensuite obtenu une licence en sciences politiques et une licence en littérature française de l'Université de Lyon. A son retour, il a été nommé Directeur de l'Institut d’études au sein du Conseil de la fonction publique par le président Fouad Chehab. En 1967, il a été nommé Directeur général du Ministère de l'Information, et en 1970, inspecteur dans la Commission centrale d'inspection. En 1973, il a été nommé directeur général de l’Office National du Litani. Il a repris en 1977 sa fonction de directeur général du ministère de l'Information. En 1978, il a été nommé Président du conseil d’administration et directeur général de la chaine Télé Liban. Après 1983, il s’est consacré entièrement au domaine privé, et a fondé deux sociétés spécialisées en informatique, avec des bureaux au Liban, en Irlande et en Bulgarie. Il a été désigné par le président Emile Lahoud, en 1998, comme son représentant personnel au Conseil permanent de la Francophonie. Il a été nommé ministre de l'Information en avril 2005, sous le gouvernement du président Najib Mikati. Il a été nommé ministre de la Justice en juillet 2005, sous le gouvernement du président Fouad Siniora. Pendant son mandat dans le ministère, il a contribué à la privatisation de «Télé Liban» et «Radio Liban» . Il a adopté le projet du ministère de la Justice au sujet de l'assassinat du premier ministre Hariri et lancé le projet de création d’un tribunal spécial pour juger les suspects dans l’enquête sur cet assassinat (Hariri et ses compagnons). Il a participé au débat d’idées sur des sujets comme « entre l'islam et l'arabisme », et « les Arabes dans l'histoire ». Il a épousé Mme Reine Chkeir et ils ont deux enfants : Joanna et Karen.
Adnan Mohammed Adoum
Né à Beyrouth, le 10 janvier 1941. Il étudie à l'École nationale Al Maaref à Beyrouth, puis au Collège international où il obtient son Baccalauréat en 1961. Il étudie le Droit à l'Université libanaise et obtient une licence en 1965. Il ...
Lire la suiteNé à Beyrouth, le 10 janvier 1941. Il étudie à l'École nationale Al Maaref à Beyrouth, puis au Collège international où il obtient son Baccalauréat en 1961. Il étudie le Droit à l'Université libanaise et obtient une licence en 1965. Il entre à l'Institut d'études judiciaires, et en sort juge diplômé. Il est nommé membre du Tribunal de première instance à Beyrouth, puis juge unique du Tribunal du Metn (Nord), procureur général de la province du Sud, président du tribunal de première instance Beyrouth – Chambre de la faillite, et nommé président de la Cour pénale du Mont-Liban, puis nommé procureur a la Cour de cassation en 1995. Il reprend l'enseignement à l'Institut d'études judiciaires, et enseigne des cours sur la faillite et les banques. Il représente le Liban à plusieurs conférences internationales, contribuant ainsi au développement du statut de la Cour pénale internationale (Statut de Rome) à New York, et aux préparatifs qui ont eu lieu au Caire. Il est nommé ministre de la Justice en octobre 2004, dans le gouvernement de Omar Karami. Il publie plusieurs études juridiques dans les magazines judiciaires, et prononce plusieurs plaidoiries devant le Conseil de la justice notamment celle de l'assassinat de Rachid Karami. Il est marié à Mme Rola Jomaa, et ils ont deux enfants ensemble : Nada et Mohammed.
Samir Adnan Jisr
Né à Tripoli le 10 juin 1944, il fait ses études élémentaires et complémentaires au Collège des Frères (Tripoli), et ses études secondaires au Collège des Frères (Jounieh). Il étudie le droit à l'Université Arabe de Beyrouth et obtient une ...
Lire la suiteNé à Tripoli le 10 juin 1944, il fait ses études élémentaires et complémentaires au Collège des Frères (Tripoli), et ses études secondaires au Collège des Frères (Jounieh). Il étudie le droit à l'Université Arabe de Beyrouth et obtient une licence en 1969. Il intègre l’Ordre des avocats en 1969, devient avocat devant la Cour d'appel en 1972 et est élu membre du Conseil du Barreau de Tripoli en 1991. Il prend en charge la mission des pensions pour deux ans, puis le secrétariat. Il est élu bâtonnier à Tripoli. Il accorde une grande importance au travail social et est élu premier président du mouvement social à Tripoli, puis membre de l’Association al-Makarem, vice-président, puis président du Conseil des délégués du Rassemblement national pour le travail social en 1999. Il rejoint le Courant du Futur (Tayyar al-Mustakbal) et occupe le poste de coordinateur général dans le nord jusqu'en 2008. Il est nommé ministre de la Justice en octobre 2000, dans le gouvernement de Rafik Hariri. Il est nommé ministre de l'Éducation et de l'Enseignement Supérieur en avril 2003, dans le gouvernement de Rafik Hariri. Il est élu député pour le gouvernorat du Nord, le Caza de Tripoli au cours en 2005 et au en 2009. Il est toujours député aujourd’hui en vertu d’une extension légale de l’Assemblée en 2013 et 2014. Il est élu membre du conseil d’administration et de la justice, et du Conseil suprême pour le jugement des présidents et des ministres. Il préside la Commission de Défense nationale, de la Sécurité, des Affaires intérieures et des municipalités. Il est membre du bloc parlementaire du Courant du Futur, dirigé par Saad Hariri. Il est marié à Mme Salam Abdul Latif Kabbara et ils ont trois enfants ensemble : Adnan, Ghassan et Rami.
Joseph Elias Chaoul
Né à Deir al-Qamar (Chouf) le 25 juillet 1933, il étudie à l’école Saint-Joseph des Pères Jésuites, qui devient plus tard nommée Collège Notre-Dame de Jamhour. Il étudie le droit à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, et obtient une licence française ...
Lire la suiteNé à Deir al-Qamar (Chouf) le 25 juillet 1933, il étudie à l’école Saint-Joseph des Pères Jésuites, qui devient plus tard nommée Collège Notre-Dame de Jamhour. Il étudie le droit à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, et obtient une licence française et libanaise. Il obtient aussi une licence en Sciences politiques et un doctorat en Droit public. Il est nommé en 1961 consultant associé dans le pouvoir judiciaire. Il est promu au grade de conseiller, puis président de Chambre. En 1990, il est nommé président du Conseil consultatif de l'État. Il consacre sa vie au pouvoir judiciaire et à l'enseignement universitaire. Il est l’auteur d’études juridiques, notamment en droit administratif et fiscal, en droit constitutionnel et en droit international public. Il est nommé ministre de la Justice en décembre 1998, dans le gouvernement de Selim Hoss. Il épouse à Mme Josephine Jlad et a trois enfants: Elias, Henry et Nada.
Nasri Suleiman Maalouf
Né à Ain al Abou (Metn) en 1911, il suit ses études élémentaires à l'école Saint-Jean (Choueir), et ses études secondaires au Collège Patriarcal à Beyrouth. Il part à Damas pour étudier le droit à l'université, obtient une licence, et ...
Lire la suiteNé à Ain al Abou (Metn) en 1911, il suit ses études élémentaires à l'école Saint-Jean (Choueir), et ses études secondaires au Collège Patriarcal à Beyrouth. Il part à Damas pour étudier le droit à l'université, obtient une licence, et débute comme avocat stagiaire dans le bureau de Yousef Germanos. Il est élu député de la première circonscription de Beyrouth en 1968 et en 1972. Il reste député en vertu des lois relatives à l’extension dans l’Assemblée jusqu'en 1992. Il est également élu député dans les élections qui ont lieu en 1995 pour occuper un poste vacant, suite au décès de Joseph Moghaizel. Durant son mandat, il participe à plusieurs commissions parlementaires, notamment de l'Administration et de la Justice, des Finances et du Budget, des Affaires étrangères et préside la Commission de la Défense nationale. Il est nommé ministre des Finances, de l’Economie, du Travail et des Affaires sociales en novembre 1956, dans le gouvernement de Sami El Solh. Il est nommé ministre de l'Economie nationale, du Travail et des Affaires sociales en octobre 1968, dans le gouvernement du président Abdullah El Yafi, mais le gouvernement n’est pas représenté devant le parlement et démissionne une semaine plus tard. Il est nommé ministre du Tourisme en janvier 1969, dans le gouvernement de Rachid Karami, mais il démissionne une semaine plus tard et Habib Queiroz occupe son poste. Il est nommé ministre de la Défense nationale en juillet 1973, dans le gouvernement de Takieddine El Solh. Il est nommé ministre de la Justice en mai 1992, dans le gouvernement de Rachid El Solh. Il est connu pour son éloquence, en particulier devant les juridictions pénales et le parlement. Il a été l'un des premiers penseurs qui ont émis les principes de la Charte nationale de 1937, avec Youssef El Sawda, Takieddine El Solh, Salim Idris et Najib Al Sayegh. Il épouse Mme Widad Ghussein. Il est décédé aux Émirats Arabes Unis le 2 Avril 2005.
Bahij Bahij Tabbara
Né à Beyrouth en 1929, il fait ses études primaires et secondaires au Collège International. Il étudie le droit à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et à Paris (Sorbonne). Il poursuit ses études supérieures à la Faculté de Droit de Grenoble ...
Lire la suiteNé à Beyrouth en 1929, il fait ses études primaires et secondaires au Collège International. Il étudie le droit à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et à Paris (Sorbonne). Il poursuit ses études supérieures à la Faculté de Droit de Grenoble et obtient un doctorat en 1954. Il appartient à l’Ordre des avocats de Beyrouth et commence comme stagiaire dans le bureau de Fouad Boutros. Il travaille dans le domaine de l'enseignement universitaire. Il enseigne à l'Université Saint Joseph et l'Université libanaise, et devient vice-président des institutions de protection sociale de l'orphelinat islamique. Il publie, avec l’aide des autres, le magazine « al-Mustakbal » en 1974, et contribue à la création du « Bloc du changement » en 1977. Il est nommé ministre de l'Economie et du Commerce en avril 1973, dans le gouvernement d’Amin El Hafez, mais le gouvernement n’est pas représenté devant le parlement et démissionne en juin de la même année. Il est nommé ministre de la Justice, désigné pour mettre en place une réforme administrative en octobre 1992, dans le gouvernement de Rafik Hariri. Il est nommé ministre de la Justice, en octobre 1996, dans le gouvernement de Rafik Hariri. Il devient ministre d'Etat en octobre 2000, dans le gouvernement de Rafik Hariri. Il est nommé ministre de la Justice en avril 2003, dans le gouvernement de Rafik Hariri. Il est élu député de la deuxième circonscription de Beyrouth en 2005. Il ne participe à aucune des commissions parlementaires. Il est auteur d’articles politiques et de droit et prend part à des conférences à l’Ordre des avocats au Liban. Il était proche de Rafik Hariri, et cherche à former un comité pour suivre l'enquête sur son assassinat. Il est marié à Mme Huda Kyriacos et ont trois enfants ensemble: Nadim, Rola et Karim.
Edmond Amin Rizk
Né à Jezzine en 1934, il fait ses études élémentaires et complémentaires à Notre-Dame Machmouché à Jezzine, ses études secondaires au Collège de la Sagesse à Beyrouth. Il obtient un diplôme d’études secondaires en 1949. Il étudie le droit à ...
Lire la suiteNé à Jezzine en 1934, il fait ses études élémentaires et complémentaires à Notre-Dame Machmouché à Jezzine, ses études secondaires au Collège de la Sagesse à Beyrouth. Il obtient un diplôme d’études secondaires en 1949. Il étudie le droit à l'Université Saint-Joseph, et à l'Académie Libanaise des Beaux-Arts. Il pratique le droit depuis 1958, après avoir commencé comme stagiaire dans le bureau du Professeur Shafiq Nassif, député à Beyrouth. Il débute sa carrière dans l’enseignement, en langue et littérature arabe (1951-1958) dans le Collège de la Sagesse, l'Institut libanais, l'Institut Antonin, et l’Ecole des Filles de la Charité. Il travaille également dans la presse (1951-1968) et écrit dans les quotidiens « al-Ruwad », « Nidaa al-Watan », « al-Siyasah », « al-Anwar », « al-Amal ». Il est commentateur politique sur Radio Liban (1958-1968), et sur Télé Liban (1966-1968), et rédige des éditoriaux et des articles gratuits dans « an-Nahar », « al-Safeer », « al-Liwaa », « al-Bayraq », « al-Jaridah », « al-Hawadeth », « al-Masirah » et d'autres. Il est élu député de la province du Sud, Caza de Jezzine, aux élections de 1968, réélu en 1972 et l’est resté jusqu'en 1992, en vertu des lois relatives à l’extension dans la Chambre. Il participe aux travaux des commissions parlementaires, étant membre des commissions d’Administration et de la Justice, de recours, des règles de procédure, et rapporteur dans le comité des affaires étrangères, et membre de la commission parlementaire d’enquête sur la question des missiles « Crotale ». Il est nommé ministre de l’Education nationale et des Beaux-Arts en avril 1973, dans le gouvernement d’Amin al-Hafez, mais le gouvernement n'est pas représenté devant le parlement et démissionne en juin 1973. Il est nommé ministre de l’Education nationale, et des Beaux-Arts, en juillet 1973, dans le gouvernement de Selim Hoss. Il est nommé ministre de la Justice, et des médias en novembre 1989, dans le gouvernement Selim Hoss. Il représente le Liban dans plusieurs conférences et congrès internationaux : à Versailles en 1968, au Caire en 1970, à Montréal en 1971, à Dakar en 1972, et de plusieurs autres. Etant ministre de l’Education, il travaille à la fondation d’un collège d’application à l'Université libanaise, et double le nombre de collèges secondaires publics tout en soulignant le rôle des enseignants. Il relance l'Institut technique supérieur, et concrétise le slogan « à chaque étudiant, son siège ». Il participe à la conférence de Taef en 1989, et en 1990 il met en place un projet de réforme de la Constitution, suite à la demande du Conseil des ministres. En 2001, il participe à la fondation du Pacte et de la réunion sur la Constitution. Il est l’auteur de livres, ouvrages et articles littéraires, politiques, juridiques, historiques et autres. Il est marié à Mme Renée Christodoulou et ils forment ensemble une famille de six enfants: Amine, Behjat, Nadim, Nagy, Fadi et Joumana.
Loutfi Haidar Jaber
Originaire de Mayfadoun (Sud), il est né à Beyrouth le 13 septembre 1939. Il étudie au Collège International à Beyrouth, et obtient son baccalauréat - Section II en 1958. Il rejoint l'école militaire en 1958 et devient lieutenant en 1961. Il ...
Lire la suiteOriginaire de Mayfadoun (Sud), il est né à Beyrouth le 13 septembre 1939. Il étudie au Collège International à Beyrouth, et obtient son baccalauréat - Section II en 1958. Il rejoint l'école militaire en 1958 et devient lieutenant en 1961. Il est intégré à plusieurs divisions de combat en tant que stagiaire et accède au rang de colonel. Il poursuit ses études supérieures à l'Université de Bruxelles et obtient une licence en gestion scientifique en 1973. Il est nommé Commandant de brigade dans l'armée libanaise en 1982, et membre du Conseil militaire du ministère de la Défense en 1985. Il prend en charge la gestion de la Direction générale pendant la même année. Il est nommé ministre de l’Eau et de l’Electricité, de l'Agriculture, de la Justice, en septembre 1988, dans le gouvernement du général Michel Aoun. A l'annonce de la formation du gouvernement, il refuse d’exercer sa mission avec le général Mahmoud Abu Dargham et le brigadier Nabil Koraytem. Il est sixième brigadier durant l’Intifada du 6 février 1985. Il est marié à Mme Salwa Jaber et forment une famille de trois enfants : Haider, Bassam et Mohammed.
Nabih Berri
Originaire de Tibnin, il est né au Sierra Leone (Afrique) le 28 Janvier 1938. Il retourne au Liban pour faire ses études primaires à l’école de Tibnin, complémentaires à l'école de Bint Jbeil et au collège Jaafariya à Tyr et ...
Lire la suiteOriginaire de Tibnin, il est né au Sierra Leone (Afrique) le 28 Janvier 1938. Il retourne au Liban pour faire ses études primaires à l’école de Tibnin, complémentaires à l'école de Bint Jbeil et au collège Jaafariya à Tyr et secondaires à l’école de Makassed et au collège de la Sagesse à Beyrouth. Il entre dans la faculté de Droit à l'Université libanaise et obtient une licence et est le premier de sa promotion. Il poursuit ses études supérieures en Droit à la Sorbonne en France. Il appartient à l’Ordre des avocats de Beyrouth et commence comme stagiaire dans le bureau de M. Abdullah Lahoud. Il lutte, depuis sa création, dans le mouvement des étudiants et préside l'Union nationale des étudiants universitaires au Liban et participe à de nombreuses conférences politiques et d’étudiants et est aux côtés de l'imam Moussa Al Sadr dans le Mouvement des déshérités où il occupe plusieurs fonctions. En 1980, il est élu président du Mouvement de Résistance libanais « Amal » et y est toujours à sa tête jusqu'à aujourd'hui. Il est nommé ministre d'État du sud et de la Construction et ministre de l’Eau et de l’Electricité, de la Justice en avril 1984, dans le gouvernement de Rashid Karami. Il est nommé ministre de l’Eau et de l’Electricité, du logement et des coopératives en novembre 1989, dans le gouvernement de Selim Hoss. Il est nommé ministre d'État à deux reprises, d'abord en décembre 1990, dans le gouvernement d’Omar Karami, puis en mai 1992, dans le gouvernement de Rashid El Solh. Il est nommé député du sud en 1991, figure en tête de liste des législatures parlementaires du sud en : 1992, 1996, 2000, 2005 et 2009. Il est resté député jusqu'à aujourd'hui, en vertu d'une extension juridique du mandat de l’Assemblée nationale en 2013 et 2014. Il est élu président de la Chambre des députés pour la première fois en octobre 1992, et réélu en : 1996, 2000, 2005 et 2009. Il préside l'Union des parlementaires d'origine libanaise dans 19 pays depuis 1993 jusqu'à aujourd'hui. Il est élu en 2003 Président de l'Union interparlementaire arabe (UIPA), et était réelu en 2014. Il est élu président du Conseil de l'Union parlementaire des Etats membres à l'Organisation de la Conférence islamique en 2004. Il appelle à un débat national à la Chambre des députés en 2006 et en 2014, participe aussi à la Conférence nationale libanaise de dialogue tenue à Doha le 17 mai 2008 sous les auspices de l'émir du Qatar. Il est marié et a neuf enfants : Mustafa, Abdullah, Basile, Sawsan, Farah, Hind, Amal et Mayssa.
Roger Nicolas Shikhani
Né à Bikfaya (Metn) le 25 Octobre 1923, il étudie à l’école des Pères Jésuites de Beyrouth et le Droit à l’Université Saint-Joseph. Il obtient une licence en 1945. Il commence comme stagiaire pour devenir avocat dans le bureau de ...
Lire la suiteNé à Bikfaya (Metn) le 25 Octobre 1923, il étudie à l’école des Pères Jésuites de Beyrouth et le Droit à l’Université Saint-Joseph. Il obtient une licence en 1945. Il commence comme stagiaire pour devenir avocat dans le bureau de Wadih Al Daoud. Il est élu membre du Conseil de l’Ordre des avocats pendant huit ans, bâtonnier de 1974 à 1977 et son mandat a été prolongé en vertu du décret-loi jusqu’en 1981. Il est élu membre au Conseil d'administration de la Banque Intercontinentale et occupe le poste de conseiller juridique à Fransabank. Il est nommé ministre de la Justice et des médias en octobre 1982, dans le gouvernement de Shafik Wazzan. Il épouse Mme Ebla Karkabi et a de deux enfants: Claude et Daniel. Il est décédé le 27 octobre 1991. Apres son décès, il reçoit l’Ordre national du Cèdre avec le grade de grand officier.
Khatchig Diran Babikian
Né à Larnaca à Chypre en 1922, il fait ses études primaires et secondaires à l’école italienne à Beyrouth, et obtient une licence en Droit de l’Université Saint-Joseph, un Diplôme d'études supérieures en Economie, et un Diplôme d'études supérieures en ...
Lire la suiteNé à Larnaca à Chypre en 1922, il fait ses études primaires et secondaires à l’école italienne à Beyrouth, et obtient une licence en Droit de l’Université Saint-Joseph, un Diplôme d'études supérieures en Economie, et un Diplôme d'études supérieures en Droit international. Il parle couramment sept langues étrangères, en particulier l'arabe et le français. Il pratique le droit à partir de 1944 et commence comme stagiaire dans le bureau du capitaine Daibes Murr. Il est élu député de la première circonscription de Beyrouth en 1957, et est réélu en 1960, 1964, 1968 et 1972 et du gouvernorat de Beyrouth en 1992 et 1996. Il est élu par acclamation dans la plupart des legislatures. Il participe à la majorité des comités parlementaires, et devient président de plusieurs comités parlementaires. Il est président de la section libanaise à l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). Il est également élu membre du Conseil suprême pour la mise en jugement des présidents et des ministres. Il est nommé ministre de la Réforme administrative en août 1960, dans le gouvernement de Saeb Salam. Il est nommé ministre de la Santé publique en janvier 1969, dans le gouvernement de Rashid Karami. Il est nommé ministre de l'Information en juin 1972, dans celui de Saeb Salam après le remaniement ministériel, qui a eu lieu le 3 juin 1972. Il est nommé secrétaire général de la Conception et du Transport en Avril 1973, dans le gouvernement du président Amin Hafiz, qui n’est pas représenté devant la Chambre des députés. Il est nommé ministre de la Justice en octobre 1980, dans le gouvernement de Shafik Wazzan. Il est nommé ministre de la Justice en décembre 1990, dans le gouvernement de Omar Karami. Il préside l'Assemblée arménienne pour le logement, le Comité central du Catholicosat arménien à Antélias et de l'Assemblée arménienne pour l’administration des affaires et y est resté pendant deux ans, jusqu'à son décès. Il représente le Président de la République dans le Conseil suprême des pays francophones et est chef adjoint de l'Assemblée parlementaire francophone de 1960 jusqu'à sa mort. Il organise et participe à de nombreux séminaires et conférences en sciences politiques, économie et sociologie. Peu de temps avant sa mort, il donne sa bibliothèque personnelle au Patriarcat arménien. Il porte des décorations libanaises et étrangères, est membre de la Fédération révolutionnaire arménienne (Tashnaq) et du Bloc des députés arméniens. Il épouse Mme Margaret Hajjar et ont cinq enfants: Reine-Marie, Christine, Anita, Carole et Nicole. Il est décédé en 1999.
Yousef Najm Gebran
Né à Mazraat el Mathane (Caza de Jezzine) le 29 Juin 1921, il fait ses études primaires à l'école du village, complémentaires à l’école des frères maristes de Sidon, et secondaires à l’école Azariste de Damas. Il étudie le Droit ...
Lire la suiteNé à Mazraat el Mathane (Caza de Jezzine) le 29 Juin 1921, il fait ses études primaires à l'école du village, complémentaires à l’école des frères maristes de Sidon, et secondaires à l’école Azariste de Damas. Il étudie le Droit à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et obtient une licence en 1945 et un diplôme en Littérature orientale. Il appartient à l’Ordre des avocats en 1945, et commence comme stagiaire dans le bureau du Professeur Louis Eid. Il exerce sa profession jusqu'en 1953 où il est nommé juge unique à Batroun. Il est transféré à Beyrouth en tant que juge des référés et président de la Chambre d’exécution. Il est nommé président du Tribunal de première instance. Il devient le premier président de la Cour d'appel du Nord du Liban en 1966, puis l'année suivante, le premier président de la Cour d'appel de Beyrouth et y reste jusqu'en 1978. Il préside au cours de cette période la Chambre des Publications et est nommé premier président de la Cour de cassation et du Conseil supérieur de la magistrature. Il se lance dans l'enseignement à la Faculté de droit de l'Université libanaise et à la Faculté de droit de l'Université Saint-Joseph. Il est nommé ministre de la Justice, et des médias en juillet 1979, dans le gouvernement de Selim Hoss, il conserve son poste original pendant toute la durée de sa nomination. Au cours de ses fonctions ministérielles, il organise un concours pour choisir les notaires et contribue à émettre une loi relative à l’octroi de prêts aux avocats touchés par des incidents de sécurité. Youssef est l’un des juges qui a adopté dans ses dispositions les textes de la Déclaration des droits de l'homme relatifs à la liberté de pensée et de croyance. Il supprime la mention de la secte sur la carte d'identité, ce qui est considéré comme un jugement historique. Pendant sa jeunesse, il adhère au Parti phalangiste pendant quelques mois, mais n’appartient ensuite à aucun parti ou organisation politique. Il exprime ses convictions à travers ses écrits et sa défense des libertés publiques et des droits de l'homme, notamment la liberté de la presse. Il préside l'Association SOS Villages d’Enfants libanaise de 1969 jusqu'à sa mort. Il est l’auteur de plusieurs compositions : la responsabilité civile, l’homme, le droit et la liberté, les méthodes de réserve et de mise en œuvre, et participe à de nombreuses conférences scientifiques au Liban et à l'étranger. Il épouse Mme Jeanne El Helou et a quatre enfants : Fadi, Joumana, Nagy et Charmine. Il est décédé le 4 Décembre 1999.
Fred Elias Raphael
Né dans la ville de Dlebta (Kesrouan) le 28 octobre 1933, il fait ses études à l’école des Pères Jésuites à Beyrouth, puis entre à la Faculté de droit à l'Université Saint-Joseph et obtient une licence française en 1954, et ...
Lire la suiteNé dans la ville de Dlebta (Kesrouan) le 28 octobre 1933, il fait ses études à l’école des Pères Jésuites à Beyrouth, puis entre à la Faculté de droit à l'Université Saint-Joseph et obtient une licence française en 1954, et libanaise en 1955, et obtient une licence dans les études bancaires. En 1956, il commence à travailler dans une entreprise algérienne relative au crédit et aux transactions bancaires. Il fonde en 1967, la banque française libanaise, puis devient directeur général et Président du conseil d’administration et directeur général en 1979. Il est nommé ministre de la Justice, des Finances, des Postes, des Télégraphes et des Téléphones, en décembre 1976, dans le gouvernement de Selim Hoss. Il est élu président de l'Association des Banques au Liban entre 1998 et 2001. Sami détient la Légion d'honneur française avec les grades d’officier et de chevalier. Il épouse Mme Elham Abdul Ahad et a quatre enfants : Walid, Rayya, Zeina et Evelyne. Il est décédé le 1 septembre 2014.
Noureddine Abdullah Al Rifai
Né en Albanie en 1899. Son père est directeur des douanes en Albanie, alors soumise à la domination de l'Empire ottoman. Sa famille émigre à Constantinople, puis à Beyrouth, où il fait ses études primaires. Il rejoint l'armée ottomane en ...
Lire la suiteNé en Albanie en 1899. Son père est directeur des douanes en Albanie, alors soumise à la domination de l'Empire ottoman. Sa famille émigre à Constantinople, puis à Beyrouth, où il fait ses études primaires. Il rejoint l'armée ottomane en 1916, et après la guerre, est démobilisé, étant considéré comme l'un des habitants des territoires ottomans. Il rentre ainsi au Liban. Au début du mandat, il intègre la gendarmerie en tant que lieutenant. Il est promu et occupe plusieurs postes dont directeur de l'École de la gendarmerie en 1928, et directeur de la police en 1937, puis chef de la troisième troupe en 1943. Il est nommé gouverneur du nord en 1947, directeur général des Forces de sécurité intérieure en 1959, et prend sa retraite en 1962. Il est nommé, par le Président Suleiman Frangieh en mai 1975, à la suite des événements sanglants qui ont commencé en avril 1975, président du Conseil des ministres et ministre de la Justice, de la Santé publique, de l'Industrie et du Pétrole. Mais, le gouvernement militaire ne reconduit pas sa déclaration ministérielle à la Chambre des députés, et il démissionne vers la fin du mois de juin 1975. Il était connu pour sa discipline et son engagement en matière de droit et d'égalité. Il est décoré de plusieurs Ordres : L’Ordre national du Cèdre du grade de Commandeur, et l'Ordre de la guerre. Il épouse une femme turque nommée Hekmat Orsozi et a deux filles. L'une s’appelle Elham et est l’unique héritière ; la seconde quitte le Liban pour aller vivre avec sa mère en Turquie. Il est décédé en Janvier 1980.
Kazem Ismail Al Khalil
Né à Tyr en 1902, il fait ses études primaires à l’école des Frères de Sidon, et poursuit ses études à l'Université américaine de Beyrouth. Il étudie et obtient une licence en droit de l'Institut de droit de Damas. Il ...
Lire la suiteNé à Tyr en 1902, il fait ses études primaires à l’école des Frères de Sidon, et poursuit ses études à l'Université américaine de Beyrouth. Il étudie et obtient une licence en droit de l'Institut de droit de Damas. Il pratique le droit depuis 1931. Il est nommé juge à Tripoli et à Damour 1933-1936. Il est élu député du sud en 1937, et est réélu pour les législatures de 1943, 1947, 1953 et 1957 pour Tyr. Il est élu député du gouvernorat du Sud, Caza de Tyr, et reste député en vertu des lois relatives à l’extension dans l’Assemblée, jusqu'à son décès. Il est élu membre des comités de Finance, d’Administration et de la Justice, de l'Éducation nationale et des Beaux-Arts, de l'Economie nationale, de l'Agriculture, et du Tourisme et de Villégiature. Il est nommé ministre de l'Agriculture, de la Santé publique et des services d’Ambulance, par deux fois dans le gouvernement d’Abdullah Yafi, la première en août 1953, et la seconde en mars 1954. Il est nommé ministre des Postes, des Télégraphes et des Téléphones, et des Affaires sociales en septembre 1955, dans le gouvernement de Rashid Karami. Il est nommé ministre de l'Agriculture, l'Economie nationale, et la Conception générale en août 1957, dans le gouvernement de Sami El Solh. Il est nommé ministre de l'Economie nationale en mars 1958, dans le gouvernement de Sami El Solh. Il est nommé ministre des Postes et des Télégraphes en mai 1958, en remplacement du ministre sortant Bashir Othman. Il est nommé ministre des Affaires sociales en mai 1972, dans le gouvernement de Saeb Salam. Il est nommé ministre de la Justice en avril 1973, dans le gouvernement d’Amin al-Hafez, mais le gouvernement n'est pas représenté devant la Chambre des députés. Il est nommé ministre de la Justice en juillet 1973, dans le gouvernement du président Takieddine El Solh. Il est élu vice-président de la Chambre des députés en 1946. Il réalise de nombreux projets de construction et humanitaires tels que les écoles et les hôpitaux dans la région de Tyr, et il est le co-fondateur du Conseil supérieur islamique chiite. Il détient plusieurs médailles, notamment le Grand Cordon, qui lui est attribué après son décès. Il épouse Mme Mazin Haider et a cinq enfants : Maha, Khalil, Nasser, Mira et Abdul Karim. Il est décédé à Paris le 22 Avril 1990.
Jamil Rashid Kebbi
Né à Beyrouth le 23 septembre 1930, il fait ses études primaires et secondaires à l’école islamique de Makassed et termine en 1949. Il se rend au Caire, étudie le droit à l'université, et obtient son diplôme, en 1953. Il ...
Lire la suiteNé à Beyrouth le 23 septembre 1930, il fait ses études primaires et secondaires à l’école islamique de Makassed et termine en 1949. Il se rend au Caire, étudie le droit à l'université, et obtient son diplôme, en 1953. Il obtient également un doctorat en économie en 1955 de la même université. Il pratique la profession d’avocat de 1959 à 1961 et enseigne l'économie à l'Université Arabe de Beyrouth en 1960. Il préside l'Association des anciens de Makassed 1959-1961, et le Secrétariat général de l'Université Arabe de Beyrouth 1961-1984. Il est élu député de la troisième circonscription de Beyrouth, de 1972 à 1992, en vertu des lois relatives à l’extension dans l'Assemblée. Il participe aux commissions parlementaires étant membre des comités : d’Administration et de la Justice, des Postes, des Télégraphes et des Téléphones, du Travail et des Affaires sociales, de l'Education nationale, et de l'Economie nationale, comme il était prévu, Président du Comité des Postes, des Télégraphes et des Téléphones. Il est nommé ministre de la Justice, des Postes, des Télégraphes et des Téléphones en octobre 1970, dans le gouvernement de Saeb Salam. Il est nommé ministre des Postes, Télégraphes et Téléphones en mai 1972, dans le gouvernement de Saeb Salam. Il est nommé ministre de la Santé et des Affaires sociales en décembre 1990, dans le gouvernement d’Omar Karami. Exerçant ses fonctions dans le ministère, il aide à développer les fondements de l'hôpital gouvernemental de Beyrouth. Il a approuvé la prise en charge par le Ministère de la Santé de 90% des coûts du traitement des dialyses, et des opérations à cœur ouvert. Il est l’auteur de nombreuses études économiques, politiques et religieuses. Il est membre au Mouvement nationaliste arabe jusqu’en 1963. Il prend part aux conférences de Genève, de Lausanne et du Taef. Il est membre du groupe parlementaire de Saeb Salam. Il épouse Mme Anbara Senno et a 3 enfants : Jamal, Ihab et Omar. Il est décédé le 14 février 1998.
Shafik Dib Wazzan
Né à Al Basta Al Tahta (Beyrouth) en 1925, il fait ses études jusqu’au secondaire à l’école islamique de Makassed. Il entre à l'université des jésuites, obtient une licence en 1947, puis travaille en tant qu’avocat. On lui attribue plusieurs fonctions ...
Lire la suiteNé à Al Basta Al Tahta (Beyrouth) en 1925, il fait ses études jusqu’au secondaire à l’école islamique de Makassed. Il entre à l'université des jésuites, obtient une licence en 1947, puis travaille en tant qu’avocat. On lui attribue plusieurs fonctions : président du Conseil islamique, et membre de la Commission nationale. Élu député de la troisième circonscription de Beyrouth en 1968, et membre de la Commission de l'Administration et de la Justice. Nommé ministre de la Justice en janvier 1969, dans le gouvernement de Rashid Karami. Nommé président du Conseil des ministres et ministre de l'Intérieur à deux reprises, la première, en octobre 1980 et la seconde, en octobre 1982. Il préside le gouvernement lors de l'invasion israélienne au Liban en juin 1982, et durant son mandat, l’accord du 17 mai est signé. Il participe à la fondation de la Commission nationale. Il épouse Mme Wajiha Idriss Al-Wazzan et a deux enfants : Wassim et Sawsan. Il est décédé le 9 juillet 1999.
Adel Abdallah Osseiran
Né à Sidon en 1905, il a fait ses études à l'École des Frères, et au Collège International (IC) en 1924, et est titulaire d’une licence obtenue en 1928 et d’un master obtenu en 1929. Il est diplômé en tant ...
Lire la suiteNé à Sidon en 1905, il a fait ses études à l'École des Frères, et au Collège International (IC) en 1924, et est titulaire d’une licence obtenue en 1928 et d’un master obtenu en 1929. Il est diplômé en tant que professeur des sciences politiques. Élu député pour le sud pour les législatures de 1943, 1947, 1953, 1960, 1968 et 1972, il a continué jusqu'en 1992 en vertu des lois relatives à l’extension dans l’Assemblée. Il est élu Président de la Chambre des députés, en 1953, jusqu'au 15 octobre 1959. Au cours de cette période, il est réélu sept fois, et préside les sessions consacrées à l’élection du Président du Conseil, étant le député le plus âgé entre 1978 et 1990. Il est nommé ministre de l'Economie nationale en septembre 1943, dans le gouvernement Riad El Solh. Il est nommé ministre de l'Intérieur, en janvier 1969, dans le gouvernement de Rashid Karami. Puis, il est nommé ministre de la Justice en novembre 1969, dans le gouvernement de Rashid Karami. Il est nommé ministre de la Justice en octobre 1974, dans le gouvernement de Rashid El Solh. Il est nommé ministre de la Justice, des Travaux publics, de l'Economie et du Commerce en juillet 1975, dans le gouvernement de Rashid Karami. Finalement, il est nommé ministre de la Défense nationale, et de l'agriculture en avril 1984, dans le gouvernement de Rashid Karami. Adel Osseiran oppose la politique du mandat français en général. Il demande en 1928 d’annuler la taxe sur les terres agricoles et d’atténuer les restrictions du mandat français. Il est arrêté, en 1936, et se défend devant le tribunal français. Il fonde la Ligue de la jeunesse arabe, en 1936, et participe à la Conférence sur le Sahel, qui a lieu pendant la même année, puis se retire. Il établit le premier programme électoral détaillé en 1937, et travaille notamment en faveur de la déclaration de l'indépendance du Liban, en 1943. Il est décoré de légions d’honneur libanaises, arabes et étrangères. Il épouse Mme Souad Ismail Khalil et ont sept enfants: Zahra, Afaf, Samia, Abdallah, Ali (le député), Zeina et Leila. Il est décédé le 18 juin 1998, et avec son décès a disparu un des derniers artisans de l’indépendance.
Rashid Baydoun
Né à Beyrouth en 1889, il fait ses études primaires et secondaires à l’école d’Abbas al-Azhari, et à l'école américaine de Sidon. Il travaille d’abord avec son père dans le commerce, puis commence à travailler dans l’enseignement avec succès. En 1937, ...
Lire la suiteNé à Beyrouth en 1889, il fait ses études primaires et secondaires à l’école d’Abbas al-Azhari, et à l'école américaine de Sidon. Il travaille d’abord avec son père dans le commerce, puis commence à travailler dans l’enseignement avec succès. En 1937, il fait une tournée en Afrique, où il fait fortune. Quand il est rentre au Liban, il achète un terrain à Beyrouth et construit le Collège mondial, qu’il préside tout au long de sa vie. Il fonde en 1942 l’organisation des Talai (« Avant-garde ») du Baas qui annonce son intérêt pour le Liban et appelle pour une coopération arabe. En 1943, il est l'un des députés qui participent à la modification de la constitution, ainsi que l'un des sept députés qui dessinent le drapeau libanais et sont détenus, dans la matinée du 11 novembre. Il est élu pour la première fois député du Sud dans la législature de 1937, puis est réélu en 1943. Il est élu député de Beyrouth pour les législatures de 1947, 1951, 1957 et 1964. Tout au long de la période de son mandat, il participe à plusieurs commissions parlementaires telles que les finances, le budget, la santé publique, la défense nationale. Il est élu président de la Commission de l'éducation nationale mais également à la Commission de la défense. Il est nommé ministre de la Défense nationale, en juin 1951, dans le gouvernement d’Abdullah Yafi. Il est nommé ministre des Postes, Téléphones, et Télégraphes et de la Santé publique et des services d'ambulance, en avril 1953, dans le gouvernement de Saeb Salam. Il est nommé ministre de la Défense nationale en mars 1958, dans le gouvernement de Sami El Solh, et démissionne aussitôt suite aux événements de 1958. Il est nommé ministre de la Justice, puis des Postes, Téléphone et Télégraphes en février 1968, dans le gouvernement d’Abdullah Yafi. Il démissionne aussitôt en avril du ministère des Postes, Télégraphes et Téléphones, étant nommé ministre du Tourisme tout en conservant son poste au ministère de la Justice. Il démissionne du ministère de la Justice en juin, quand il est nommé ministre du Tourisme et de la Défense nationale. Il est titulaire de plusieurs décorations : l’Ordre du mérite libanais doré, la Légion d’honneur de l'éducation de première classe, l'Ordre de la lutte nationale, l’Ordre national du Cèdre avec le grade d’officier, et l'Ordre national du mérite tunisien avec le grade de commandeur. Il épouse Mme Nazmiya Al Chamaa. Il est décédé le 17 Septembre 1971.
Suleiman Kabalan Frangieh
Né à Ehden le 15 juin, 1910. Il fait ses études primaires à l'école des Frères à Tripoli, puis les poursuit à l’école Antoura en 1924. Il est élu pour la législature de 1960 du Caza de Zgharta, et réélu en ...
Lire la suiteNé à Ehden le 15 juin, 1910. Il fait ses études primaires à l'école des Frères à Tripoli, puis les poursuit à l’école Antoura en 1924. Il est élu pour la législature de 1960 du Caza de Zgharta, et réélu en 1964 et 1968. Il a été membre des comités du Conseil. Il est nommé ministre des Postes, Téléphones et Télégraphes en août 1960, dans le gouvernement de Saeb Salam. Il est nommé ministre des Postes, Téléphones et Télégraphes et de l'Agriculture en mai 1961, dans le gouvernement de Saeb Salam. Il est nommé ministre de l'Intérieur, en février 1968, dans le gouvernement d’Abdullah Yafi. Il est nommé ministre des Travaux publics et du transport, de l’Enseignement public, en octobre 1968, dans le gouvernement d’Abdullah Yafi. Il est nommé ministre de l'Economie nationale, en novembre 1969, dans le gouvernement de Rashid Karami. Il est élu président de la République le 17 août, 1970 avec un vote d’écart (50 contre 49) face à Elias Sarkis. Pendant le mandat de Suleiman Frangieh, l'armée se divise et le palais présidentiel est bombardé. Le président se rend à Kesrouan. La majorité parlementaire essaye de trouver une solution à la crise politique et militaire. 66 députés signent un document demandant au président de renoncer à son pouvoir, mais il refuse de céder. Il accepte de tenir des élections anticipées quatre mois à l’avance. Elias Sarkis est élu, mais n’obtient ses pouvoirs constitutionnels qu’à partir de la fin du mandat de Frangieh, le 23 septembre 1976. Les dirigeants arabes lui demandent en 1974 de les représenter à l'Assemblée générale des Nations Unies, il porte avec lui le dossier palestinien et le présente dans la plus haute tribune internationale. Frangieh dirige le Front libanais pendant une période, puis se détache pour rejoindre l'alliance avec Rashid Karami, Walid Joumblatt et Nabih Berri et d'autres pour la création du « Front de salut national » qui participe aux Conférences de Genève et Lausanne en 1983 et 1984. Il s’oppose à l’élection du président Bashir Gemayel, et à l’Accord du 17 mai. Il épouse Mme Iris Hendela et a cinq enfants : Lamia, Sonia, Maya, Tony et Robert. Il est décédé à Zgharta le 23 juillet 1992.
Majid Tawfiq Arslan
Il est né à Choueifat, en 1911, où il fait ses études primaires. Il va ensuite au Collège des frères maristes à Beyrouth, puis à l'école laïque française de Beyrouth. Cependant, il quitte l'école en 1926 et entre dans l'arène ...
Lire la suiteIl est né à Choueifat, en 1911, où il fait ses études primaires. Il va ensuite au Collège des frères maristes à Beyrouth, puis à l'école laïque française de Beyrouth. Cependant, il quitte l'école en 1926 et entre dans l'arène politique. Un compromis concernant son âge lui permet alors de se présenter aux élections législatives, il est élu député du Mont-Liban en 1931, succédant à son père, Tawfiq, et est réélu pour les législatures de 1934, 1937, 1943, 1947, 1951, 1953, 1957, 1960, 1964, 1968 et 1972 et reste député jusqu'à son décès grâce aux lois relatives à l’extension dans l’Assemblée nationale. Il est nommé ministre dans plusieurs ministères, sept fois ministre de l'agriculture, vingt et une fois ministre de la Défense nationale, huit fois ministre de la Santé publique et des services d’ambulance et trois fois ministre des Postes et des Télégraphes. Il est responsable du ministère de la Justice, et du ministère de la Défense nationale en octobre 1968, dans le gouvernement d’Abdullah Yafi. Il est nommé ministre d'État en Juillet 1973 dans le gouvernement de Takieddine El Solh, et ministre du Logement et des Coopératives, ainsi que de la Santé et l'Agriculture en juillet 1975, dans le gouvernement de Rashid Karami. Puis, il obtient un nouveau portefeuille ministériel le 15 septembre 1975. Il est nommé ministre des Travaux publics et du Transport, de l'Eau et de l’Electricité, et de la Santé publique. Le prince Majid est célèbre pour ses prises de positions. Il prend des décisions en fonction de la situation politique générale, dirige la révolution à l'époque baroque lors du mandat d’Emile Eddé, et termine avec l'intervention du comte de Martel, assurant la satisfaction du prince. En 1941, le président Alfred Naccache crée un ministère dans lequel la communauté druze n’est pas représentée. Ceci le met en colère et le pousse à se révolter contre l'Etat, et conduit à une manifestation dans le Chouf. Le prince Adil Arslan intervient pour calmer la situation. En 1943, il annonce la révolution avec Sabri Hamadeh, Habib Abu Shahla à Bchamoun après l’arrestation du président de la République et du premier ministre, et ils créent un gouvernement révolutionnaire. On attribue au prince le titre de « Champion de l’indépendance". En 1948, il participe activement aux batailles en Palestine, et en particulier, la bataille d’al-Malikiyah. Il porte un grand nombre de décorations libanaises, arabes et étrangères, notamment la Médaille nationale du djihad. Il épouse en premières noces, la princesse Lamees, fille du prince Khaled Chehab et ont deux enfants : Toufiq et Faysal. Apres le décès de la princesse, il épouse Khawla Joumblat et auront quatre enfants: Talal, Rima, Zeena, et Najwa. Il est décédé le 18 septembre 1983.
Philippe Habib Takla
Né à Zouk Mekayel (Keserwan) en février 1915. Il étudie au Collège des Frères, Jounié et à l’Institut d’Aintoura, et poursuit ses études universitaires à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Il obtient une licence en Droit en 1935 et occupe le ...
Lire la suiteNé à Zouk Mekayel (Keserwan) en février 1915. Il étudie au Collège des Frères, Jounié et à l’Institut d’Aintoura, et poursuit ses études universitaires à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Il obtient une licence en Droit en 1935 et occupe le poste du rédacteur en chef du magazine libano-syrien « al-Mahakem ». Il est élu député du Mont-Liban en mars 1945 suite à la vacance du siège causée par le décès de son frère Salim. Il est réélu en 1947 ainsi qu’en 1951 comme député du Chouf et Aley et en 1957 comme député de Baalbek – Hermel. En 1946 il succède à Sami El Solh qui a démissionné et devient ministre du Commerce et de l’Industrie et des Postes et Télégraphes. Il est nommé ministre des Affaires étrangères et de l’Education nationale en mai 1946 dans le gouvernement de Saadi Al-Manla, puis ministre de l’Economie nationale et des Postes et Télégraphes en Juillet 1948 dans le gouvernement de Riad El Solh. Il est désigné ministre des Affaires étrangères et de l’Economie nationale en octobre 1949 dans le gouvernement de Riad El Solh puis ministre des Finances et de l’Economie nationale en juin 1951 dans le gouvernement d’Abdallah El Yafi. Il est nommé à nouveau ministre des Affaires étrangères et des Emigrés en février 1952 dans le gouvernement de Riyad El Solh et en septembre 1958 dans le gouvernement de Rachid Karami, et ministre des Affaires étrangères, de l’économie et du tourisme en mai 1960 dans le gouvernement d’Ahmad El Daouk. Il reprend le ministère des Affaires étrangères et des Emigrés en mai et août 1960 dans les deux gouvernements de Saeb Salam, en octobre 1961 dans le gouvernement de Rachid Karami, et en février 1964 et novembre 1964 dans les deux gouvernements d’Hussein Al-Oueini. Il est nommé ministre des Affaires étrangères et des Emigrés et de la Justice en mai 1966 dans le gouvernement d’Abdallah El Yafi. Il est aussi nommé ministre des Affaires étrangères et des Emigrés en octobre 1974 dans le gouvernement de Rachid Karami. Enfin, il est nommé ministre des Affaires étrangères et des Emigrés, de l’Education nationale et de la Planification générale en juillet 1975 dans le gouvernement de Rachid Karami. Il est désigné président de la Banque du Liban en avril 1964 et ambassadeur du Liban à Paris de 1968 à 1972. Il donne un grand nombre de conférences au symposium libanais. Il est récipiendaire de plusieurs décorations libanaises et étrangères. Il se marie avec Odette Maalouf et ont deux enfants : Habib et Georges. Il est décédé le 10 juillet 2006.
Fouad Iskander Rizk
Né à Machghara (Békaa centrale) en 1900. Il déménage avec ses parents à Alep où il poursuit ses études primaires à l’école des Frères. Il est forcé de quitter l’école à cause de la pauvreté et le manque d’argent dans ...
Lire la suiteNé à Machghara (Békaa centrale) en 1900. Il déménage avec ses parents à Alep où il poursuit ses études primaires à l’école des Frères. Il est forcé de quitter l’école à cause de la pauvreté et le manque d’argent dans sa famille. Il travaille alors comme écrivain dans un magasin, étudie le droit sur son temps libre et obtient sa licence en 1918. Il ne peut pas pratiquer son métier d’avocat avant 1926 et enseigne à l’Institut de Droit. Il publie le magazine « al-Mouhami » avec son collègue Khalil Tanous qui joue un rôle important dans le succès du magazine. Il supervise le Journal Officiel au cours du mandant du président Bechara El Khoury. Il pose sa candidature à l’adhésion à l’Ordre des avocats et met lors des élections un papier blanc dans l’urne pour ne pas gagner par sa voix. Il perd par une seule voix et on le surnomme l’homme au papier blanc. Mais en 1958, il gagne aux élections de l’Ordre et en devient bâtonnier. Il participe à la création du Parti Socialiste Progressiste et s’occupe de son département d’éducation et de savoir en 1950. Il devient un conseiller en 1955 puis premier adjoint au président du parti au cours de la même année. Il n’a pas pu être élu au Parlement en 1953. Il est nommé ministre de la Justice en décembre 1966 dans le gouvernement de Rachid Karami. Au cours de son mandat au ministère, il émet une décision empêchant tout avocat chargé du ministère de la Justice de pratiquer son métier pour une durée de deux ans après son départ du ministère. Il enseigne le droit à l’Université Libanaise avant et après son mandat au ministère. Il est titulaire de l’Ordre du Mérite Libanais doré. Il se marie avec Marguerite Semaan et ils ont ensemble cinq enfants : Fouad, Nazih, Sami, Naji et Mouna. Après le décès de sa première femme, il se marie avec Aline Bouilla et ils ont ensemble deux enfants : Jihad et Hadia. Il est décédé le 19 décembre 1988. Le général Michel Aoun lui offre le grade du Grand cordon post-mortem.
Fouad Boutros
Né à Beyrouth en 1917 mais enregistré dans les documents officiels en 1914. Il poursuit ses études au Collège des Frères de Beyrouth et obtient un baccalauréat libanais et français. Il obtient également une licence en Droit français de l’Université ...
Lire la suiteNé à Beyrouth en 1917 mais enregistré dans les documents officiels en 1914. Il poursuit ses études au Collège des Frères de Beyrouth et obtient un baccalauréat libanais et français. Il obtient également une licence en Droit français de l’Université Jésuite et un diplôme en études juridiques appliquées. Il commence sa vie professionnelle comme assistant judiciaire à la cour d’appel mixte de 1939 à 1942 et se dirige ensuite vers le corps judiciaire où il s’avance par étapes ; il est tout d’abord juge auprès de la cour civile, puis juge d’instruction du Mont-Liban, puis juge près la cour mixte de Beyrouth et enfin juge d’instruction près du tribunal militaire en 1946. Il démissionne pour travailler en 1947 comme avocat avec Fouad Rizk, Georges Bechara, Mohamad Jaroudi et d’autres. Il est élu député de la première circonscription électorale de Beyrouth en 1960 et réélu sans opposition en 1964. Il est élu vice-président de la chambre en juillet et octobre 1960. Il est nommé ministre de l’Education et de la Planification générale en octobre 1959 dans le gouvernement de Rachid Karami puis ministre de la Justice en octobre 1961 dans le gouvernement de Rachid Karami. Ensuite il est nommé vice-Premier ministre et ministre de l’Education nationale et de la Défense nationale en avril 1966 dans le gouvernement d’Abdallah El Yafi. Il est nommé aussi vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et des Emigrés et du Tourisme en février 1968 dans le gouvernement d’Abdallah El Yafi. Il est également désigné vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et des Emigrés et de la Défense nationale en décembre 1976 dans le gouvernement de Salim El Hos. Ensuite, il est nommé aussi vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et des Emigrés en juillet 1979 dans le gouvernement de Salim El Hos. Enfin, il est nommé aussi vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et des Emigrés en octobre 1980 dans le gouvernement de Chafik Al-Wazzan. Il a écrit et fait des conférences en langue arabe et française et publié deux livres, l’un en arabe et l’autre en français intitulé « Ecrits politiques ». Il préside la commission nationale pour la loi électorale des élections législatives en 2005-2006, et présente un rapport avec un projet de loi électorale adopté par le Parlement après amendement, et promulgué comme loi en 2008. Fouad Boutros est l’un des piliers de l’approche Chéhab et occupe au cours de son mandat au parlement le poste de secrétaire général du Bloc parlementaire indépendant de 1960 à 1968. Il est titulaire d’un grand nombre de décorations libanaises, arabes et étrangères. Il se marie avec Tatiana Chéhadé et a trois enfants : Georges, Mara et Rima. Il est décédé le 3 janvier 2016.
Gibran Qaysar Nahhas
Né à Tripoli en 1891, il reçoit son éducation à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth où il achève son éducation secondaire. Il est désigné gouverneur du Nord en 1920. Suite à l’annonce de la constitution, il est désigné membre du Sénat ...
Lire la suiteNé à Tripoli en 1891, il reçoit son éducation à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth où il achève son éducation secondaire. Il est désigné gouverneur du Nord en 1920. Suite à l’annonce de la constitution, il est désigné membre du Sénat représentant le Nord. Après l’annulation du Sénat en 1927 et l’adjonction de ses membres au conseil des députés, Nahas devient député jusqu’en 1929. Il est réélu en 1947. Il est membre du comité du directorat général et est également élu vice-président de la Chambre des députés à plusieurs reprises. Il est désigné vice-Premier ministre en octobre 1949 dans le gouvernement de Riad El Solh. Deux semaines plus tard, il est également désigné ministre de l’Economie nationale, des Postes et Télégraphes. Il est désigné ministre de la Justice, de l’Education nationale et des Beaux-Arts en mai 1960 dans le gouvernement d’Ahmad El Daouk. La Chambre des députés ayant été déjà dissoute au début de mai 1960, ce ministère ne présente pas sa déclaration ministérielle et sa fonction s’est limitée à l’organisation des élections parlementaires. Il est ensuite désigné vice-Premier ministre et ministre de la Justice dans le gouvernement de Hussein El Oueini à deux reprises en février 1964 et septembre 1964. Il est membre du Conseil de congrégation orthodoxe à Tripoli et du Conseil de congrégation général au Liban. Il est décédé le 15 juin 1968.
Nassim Mikhael Majdalani
Né à Beyrouth en 1912. Il poursuit ses études primaires et secondaires au Lycée Français. Il étudie le droit à l’Université Saint-Joseph et continue ses études à l’Université de Lyon en France où il obtient sa licence. Il rentre au ...
Lire la suiteNé à Beyrouth en 1912. Il poursuit ses études primaires et secondaires au Lycée Français. Il étudie le droit à l’Université Saint-Joseph et continue ses études à l’Université de Lyon en France où il obtient sa licence. Il rentre au Liban en 1936 et pratique son métier d’avocat en s’entraînant au cabinet juridique du maître Habib Abi Chahla. En 1942, il travaille dans le domaine de l’économie et du commerce et se charge de l’administration de la banque de son père. Il fonde en 1943 l’Organisation des Ghassanides et obtient un permis pour cela et pour un journal portant son nom. Il reste fidèle au cheikh Bechara El Khoury jusqu’en 1946, quand il rejoint l’opposition. Les autorités dissolvent l’Organisation des Ghassanides et ferment son journal, alors Nassim Majdalani et Abdel Hamid Karami se mobilisent pour former le comité de libération qui accueille plus tard Camille Chamoun et Kamal Joumblatt. En 1949, il participe à la création du Parti Socialiste Progressiste et occupe le poste du responsable des Affaires étrangères puis le troisième adjoint au président du parti. Il est élu député de la première circonscription électorale de Beyrouth en 1957 et réélu aux élections de 1960, 1964 et 1968. Il est membre de certaines commissions parlementaires : règlement interne, Economie nationale et Affaires étrangères. Il est élu vice-président de la Chambre en 1968 et 1971. Il est nommé vice-Premier ministre et ministre de la Justice en août 1960 dans le gouvernement de Saeb Salam, puis vice-Premier ministre et ministre de la Justice en novembre 1965 dans le gouvernement d’Hussein Al-Oueini et enfin vice-Premier ministre et ministre de l’Economie nationale en janvier 1969 dans le gouvernement de Rachid Karami. En novembre 1969, il est nommé ministre des Affaires étrangères et des Emigrés dans le gouvernement de Rachid Karami, puis ministre de l’économie dans le même gouvernement jusqu’au mois d’août 1970 pour succéder à Sleiman Frangié, alors élu président de la République. Nassim Majdalani est connu par sa tendance vers l’arabisme, son soutien aux causes de la libération et la révolution contre la corruption et le désordre. Il est récipiendaire de plusieurs décorations y compris la médaille de Saint Vladimir (patriarcat de Moscou) et la plus haute décoration de la Tunisie. Il se marie avec Hilda Matar et a deux enfants : Mirna et Roy. Il est décédé le 14 décembre 1991.
Youssef Hanna El Sawda
Né à Bekfaya (Metn) en 1888 où il suit ses études primaires. Il continue ses études secondaires à l’Université Jésuite et obtient son diplôme en 1905. Il voyage en Egypte et rejoint le cabinet de droit français au Caire ...
Lire la suiteNé à Bekfaya (Metn) en 1888 où il suit ses études primaires. Il continue ses études secondaires à l’Université Jésuite et obtient son diplôme en 1905. Il voyage en Egypte et rejoint le cabinet de droit français au Caire et obtient son diplôme en 1908. Il plaide dans les tribunaux mixtes en Alexandrie où il vit jusqu’en 1922. Il rentre au Liban au début du Mandat français et fonde en 1925 les Scouts avec Abdallah Fares puis crée et préside le Parti des conservateurs de 1926 à1927. Il est élu député du Mont-Liban en 1925 pour succéder à Naoum Labaki et désigné député du Nord en juillet 1929. Il est membre de la commission de l’Administration et la Justice. Il est nommé ministre de la Justice et des Affaires sociales en septembre 1958 dans le gouvernement de Rachid Karami, mais ce gouvernement ne comparaît pas devant la chambre des députés et ne présente pas sa déclaration ministérielle. Youssef El Sawda est un orateur éloquent et un avocat brillant. Il publie le journal « al-Raya » en 1926. Il occupe le poste d’ambassadeur du Liban au Brésil de 1946 à 1952 et au Vatican de 1953 à 1955. Il est l’auteur de plusieurs publications, notamment : « Les franchises étrangères », « Le statut libanais de 1864 », « Pour le Liban », « La question libanaise », « Entre l’ancien et le nouveau » ainsi que ses mémoires et d’autres discours et articles. Il est décédé le 1 août 1969.
Hussein Ahmad Al Oueini
Né au quartier de Zkak el-Blat à Beyrouth le 24 décembre 1900. Il poursuit ses études primaires et complémentaires à l’école Saint-Joseph Dhour et à l’école patriarcale. Du fait de la guerre, il arrête ses études à quinze ans, mais ...
Lire la suiteNé au quartier de Zkak el-Blat à Beyrouth le 24 décembre 1900. Il poursuit ses études primaires et complémentaires à l’école Saint-Joseph Dhour et à l’école patriarcale. Du fait de la guerre, il arrête ses études à quinze ans, mais prend des cours particuliers. Il se lance dans la lutte contre le Mandat français et il est condamné à la prison puis à l’exil. Il voyage en Palestine, Egypte et au Hedjaz et travaille dans le commerce puis rentre au Liban après l’indépendance pour devenir un représentant de l’Arabie Saoudite avant la création de son ambassade au Liban. Il contribue en 1950 à la création de la Banque du Liban et d'Outre-Mer et préside son Conseil d’administration, et il contribue aussi à la création de l’association Dar al-Ajaza al-Islamia. Il est élu député de Beyrouth aux élections de 1947 et devient membre de la commission des Finances et président de la commission du Tourisme et de Villégiature. Il est nommé ministre des Finances en juillet 1948 dans le gouvernement de Riad El Solh et ministre des Finances et des Postes, Télégraphes et Téléphones en octobre 1949 dans le gouvernement de Riad El Solh. Il est désigné Premier ministre et ministre de l’Intérieur, des Affaires étrangères, de Défense nationale et des Finances en février 1951 et son gouvernement gagne la confiance du Parlement à l’unanimité. Ensuite il est nommé ministre des Affaires étrangères, de la Justice et de la Planification générale en octobre 1958 dans le gouvernement de Rachid Karami, mais il démissionne des deux derniers ministères et nomme à sa place Philippe Takla pour la Justice et Fouad Boutros pour la planification générale. Il est chargé à nouveau du gouvernement et des ministères de l’Intérieur et de la Défense nationale en février 1964 et septembre 1964. Il est nommé Premier ministre et ministre de la Défense pour la quatrième fois en novembre 1964. Il est désigné ministre des Affaires étrangères et des Emigrés, de la Justice, de la Défense nationale et de l’Economie nationale en octobre 1968 dans le gouvernement d’Abdallah El Yafi. Au cours de son mandat, il œuvre à assurer la couverture en or et en devises étrangères de la livre libanaise. Il est récipiendaire d’un grand nombre de décorations, notamment : le grade du Grand Cordon de l’Ordre National du Cèdre, le plus haut grade de la Légion d’honneur, l’Ordre du Mérite Autrichien et l’ordre de l’étoile chinois. Il se marie avec Chafika El Jaroudi et a une seule fille, Nada. Il est décédé en janvier 1971 et la municipalité de Beyrouth a donné son nom à l’une des rues de la région du Dar El-Fatwa.
Emile Daoud Tyan
Né à Beyrouth en 1901. Il poursuit son éducation, dans tous les cycles, à l’école des Pères Jésuites de Beyrouth et étudie le droit à l’Université Jésuite d’où il obtient son diplôme d’avocat en 1921. Il continue ses études supérieures ...
Lire la suiteNé à Beyrouth en 1901. Il poursuit son éducation, dans tous les cycles, à l’école des Pères Jésuites de Beyrouth et étudie le droit à l’Université Jésuite d’où il obtient son diplôme d’avocat en 1921. Il continue ses études supérieures et obtient un doctorat de l’Université de Lyon. Il s’entraîne au cabinet juridique de Fabia avant de rentrer au Liban et enseigner le droit à l’Université Saint-Joseph en 1927, puis enseigner à plein temps dans cette dernière à partir de 1929. Il est nommé en 1940 conseiller à la Cour d’appel et devient en 1948 premier président de la Cour de cassation. Il est nommé ministre de la Justice le 3 janvier 1957 dans le gouvernement de Sami El Solh après la démission de ce dernier. De même, il est nommé ministre de la Justice en juillet 1965 dans le gouvernement de Rachid Karami. Il est l’auteur de plusieurs publications, notamment : « Le système judiciaire dans l’islam » et « La loi sur le commerce en deux tomes ». Il est récipiendaire de plusieurs décorations y compris : la médaille dorée de l’Ordre du Mérite Libanais et la Légion d’Honneur avec le Grade d’Officier. Il se marie avec Houda Kassab et ont cinq enfants : Henri, Samir, Nadi, Daoud et Samia. Il est décédé le 1 novembre 1977.
Salim Nassib Lahoud
Né à Baabdat (Metn) en 1910. Il poursuit ses études primaires à Baabdat et secondaires à l’école d’Aintoura jusqu’à 1927. Il voyage en France et étudie à l’Université de Lille d’où il obtient un diplôme en Génie mécanique en 1932. ...
Lire la suiteNé à Baabdat (Metn) en 1910. Il poursuit ses études primaires à Baabdat et secondaires à l’école d’Aintoura jusqu’à 1927. Il voyage en France et étudie à l’Université de Lille d’où il obtient un diplôme en Génie mécanique en 1932. Il travaille comme professeur de Génie à l’Université Saint-Joseph et à l’académie militaire. Il est nommé directeur de l’Office des eaux de Beyrouth en 1940 puis chef du service national du fleuve Litani en 1952. Succédant à son oncle, Emile Lahoud, il est élu député du Mont-Liban, au district du Metn du Nord, en 1954 et réélu aux élections de 1957, 1964 et 1968. Il participe aux commissions des Affaires étrangères et des Travaux publics. Il est nommé ministre de l’Education nationale en juillet 1955 dans le gouvernement de Sami El Solh et ministre des Affaires étrangères et des Emigrés en septembre 1955 dans le gouvernement de Rachid Karami. Il est aussi nommé ministre des Travaux publics et de la Justice en mars 1956 dans le gouvernement d’Abdallah El Yafi, puis ministre des Affaires étrangères et des Emigrés en juin 1956 dans le gouvernement d’Abdallah El Yafi. En août 1957 il est nommé ministre des Travaux publics dans le gouvernement de Sami El Solh. Il fonde en 1933 le Mouvement scout libanais et le préside jusqu’à son décès. Il contribue à la création de projets de grande ampleur dans le domaine de l’eau et de l’électricité, y compris le projet du fleuve Litani. Il est récipiendaire de plusieurs décorations et décorations libanaises, arabes et étrangères. Il se marie avec Nadia Yared et ont ensemble Nassib et Samir. Il est décédé le 7 décembre 1971.
Sami Abdel Rahim El Solh
Né dans la ville palestinienne d’Acre dans la province ottomane de Beyrouth le 7 mai 1887. Il poursuit ses études primaires à Acre et secondaires à Beyrouth, en Turquie et en Grèce et apprend le grec en plus du turc ...
Lire la suiteNé dans la ville palestinienne d’Acre dans la province ottomane de Beyrouth le 7 mai 1887. Il poursuit ses études primaires à Acre et secondaires à Beyrouth, en Turquie et en Grèce et apprend le grec en plus du turc et du français. Il suit ses études universitaires à Paris et obtient une licence en Droit et une autre en Sciences politiques avant de rentrer au Liban où il est nommé régisseur général du chemin de fer de Bagdad puis de celui d’Alep. Après la Première Guerre Mondiale, il rentre à Beyrouth et rejoint le corps juridique dans lequel il reste pendant 22 ans. Il commence comme avocat général et atteint la position du premier président de la Cour d’appel, puis conseiller à la Cour de cassation et enfin procureur général près la Cour de cassation. Il est élu député de Beyrouth aux élections de 1943, 1947, 1951, 1953, 1957 et 1964 et devient après 1965 le président d’âge du parlement. Il participe aux commissions parlementaires ; il préside la commission des Affaires sociales, puis la commission de l’Administration et la Justice en 1945, et devient membre des commissions de la Défense nationale et des Affaires sociales. Sami El Solh occupe la position du Premier ministre huit fois (en 1942, 1945, 1952, 1954, 1955, 1956, 1957 et 1958) et se charge en même temps de plusieurs ministères tels que les ministères des Finances, de l’Assistance sociale, du Commerce et de l’Industrie (juillet 1942), les ministères du commerce, de l’industrie et de l’approvisionnement, et des Postes et Télégraphes (août 1945), le ministère de l’Intérieur (février 1952), le ministère de la Planification générale (juillet 1955), les ministères de l’Intérieur, de la Justice et des Renseignements (novembre 1956), les ministères de l’Intérieur et de la Justice (août 1957) et enfin le ministère de l’Intérieur (mars 1958). Sami El Solh est connu pour son engagement pour la cause palestinienne et l’unité arabe. Il met en garde contre les plans britanniques et adopte le slogan « la Palestine est arabe ». En 1949, il prononce la peine de mort contre Antoun Saadé, le chef du parti social nationaliste syrien en 1949 puis déclare son opposition au mandat du président Bechara El Khoury et contribue à l’arrivée de Camille Chamoun au pouvoir en 1952. Il est l’auteur de plusieurs publications, notamment : « Les points de repère », « Le Liban, la manipulation politique et le destin inconnu » ainsi que ses mémoires recueillies par Hanna Abi Rached et Henri Moukhaiber. Il se marie avec Balkis Rida El Solh et ont deux enfants : May et Abdel Rahman. Il est décédé le 6 novembre 1968.
Gabriel Asaad Murr
Né à Bteghrine (Metn) en 1895. Il poursuit ses études primaires aux écoles anglaises et protestantes de Beyrouth et ses études secondaires à l’Université Américaine d’où il est diplômé en commerce en 1910. Il voyage aux Etats-Unis et travaille dans les ...
Lire la suiteNé à Bteghrine (Metn) en 1895. Il poursuit ses études primaires aux écoles anglaises et protestantes de Beyrouth et ses études secondaires à l’Université Américaine d’où il est diplômé en commerce en 1910. Il voyage aux Etats-Unis et travaille dans les différents domaines du commerce y compris au cinéma. Il rentre au Liban en1932. Il est élu député du Mont-Liban aux élections de 1943 sur la liste du Bloc National, ainsi que aux élections de 1947 et 1953. Au cours de son mandat, il est élu membre d’un certain nombre de commissions telles que celles des Finances, des pétitions et plaintes, et des Affaires étrangères. Il est nommé vice-Premier ministre et ministre des Travaux publics en août 1945 dans le gouvernement de Sami El Solh. De même, il est nommé vice-Premier ministre et ministre des Travaux publics en mai 1946 dans le gouvernement de Saadi Al-Manla. Il est désigné ministre des Travaux publics en décembre 1946 dans le gouvernement de Riad El Solh, puis vice-Premier ministre et ministre des Travaux publics en juin 1947 dans le gouvernement de Riad El Solh et vice-Premier ministre et ministre des Travaux publics en juillet 1948 dans le gouvernement de Riad El Solh. Dans les deux gouvernements d’Abdallah El Yafi, il prend en charge le ministère des Travaux publics en août 1953 et mars 1954. Il est nommé à nouveau vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur en septembre 1954 dans le gouvernement de Sami El Solh, ainsi que vice-Premier ministre, ministre de la Justice, de la Santé et de l’Assistance publique en juillet 1955 dans le gouvernement de Sami El Solh. Il préside la délégation libanaise en Egypte pour signer la charte de la Ligue des Pays arabes, et le 29 juillet 1949, il démissionne du ministère de la Santé pour manifester contre une inspection de la Maison des Kataeb à son insu. Il est décoré de plusieurs médailles du Liban, l’Irak et la Syrie. Il se marie avec une femme de nationalité hongroise. Il est décédé le 13 mars 1966. La municipalité de Beyrouth a donné son nom à l’une des rues du quartier Mar Elias.
Fouad Nicolas Ghosn
Né à Amioun (Koura) en 1911. Il poursuit ses études au Collège des Frères à Tripoli et voyage en France pour étudier le droit à l’Université de Montpellier et obtient sa licence en 1935 et rentre à Beyrouth pour pratiquer ...
Lire la suiteNé à Amioun (Koura) en 1911. Il poursuit ses études au Collège des Frères à Tripoli et voyage en France pour étudier le droit à l’Université de Montpellier et obtient sa licence en 1935 et rentre à Beyrouth pour pratiquer son métier d’avocat. En 1942, il fait partie du cadre administratif général de l’Etat et occupe le poste d’administrateur des districts de Marjeyoun, Batroun et Jdeidit El-Metn jusqu’à 1953. Il est élu député du Nord en 1953 et réélu aux élections de 1960, 1964, 1968 et 1972 et occupe ce poste en vertu de la prolongation du mandat du parlement jusqu’à son décès. Il participe dans les commissions parlementaires et devient membre dans les commissions suivantes : Finances et Budget, Administration et Justice, Affaires étrangères, et Défense nationale. Il est élu vice-président de la Chambre en 1963 et 1972. Il est nommé vice-Premier ministre et ministre de la Justice en septembre 1955 dans le gouvernement de Rachid Karami, et ministre de l’Education nationale, des Postes, Télégraphes et Téléphones en juin 1956 dans le gouvernement d’Abdallah El Yafi. Ensuite il est désigné ministre des Guidances et des Renseignements en août 1960 dans le gouvernement de Saeb Salam. Il est nommé vice-Premier ministre et ministre des Postes, Télégraphes et Téléphones en octobre 1968 dans le gouvernement d’Abdallah El Yafi mais celui-ci ne comparaît pas devant la chambre des députés et démissionne une semaine plus tard. Il est nommé à nouveau vice-Premier ministre et ministre des Postes, Télégraphes et Téléphones en octobre 1969 dans le gouvernement de Rachid Karamé, puis vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale en avril 1973 dans le gouvernement d’Amin Al-Hafez qui ne comparaît pas devant la chambre des députés, et enfin vice-Premier ministre et ministre des Travaux publics et du transport en juillet 1973 dans le gouvernement de Takieddine El Solh. Il se marie avec Nazira Andraos et a quatre enfants : Nicolas (le député), Elias, Minerva et Dolla. Il est décédé le 13 octobre 1984.
Charles Iskander Helou
Originaire de Baabda, Charles Hélou est né à Beyrouth le 25 septembre 1913. Il finit ses études secondaires à l’école des Pères Jésuites en 1929 et obtient son diplôme de l’Université Saint-Joseph en 1934. Il exerce son métier d’avocat et ...
Lire la suiteOriginaire de Baabda, Charles Hélou est né à Beyrouth le 25 septembre 1913. Il finit ses études secondaires à l’école des Pères Jésuites en 1929 et obtient son diplôme de l’Université Saint-Joseph en 1934. Il exerce son métier d’avocat et s’entraîne au cabinet juridique de Petro Trad. Passionné par le journalisme, il prend un congé du droit. Son nom devient fameux après la publication d’articles violents d’opposition dans le journal « l’Information ». En 1932 il fonde le journal « Bark al-Chamal » à Alep, puis, suite à la demande de Bechara El Khoury, il occupe le poste du rédacteur en chef du journal « Le Jour » publié par le Bloc Constitutionnel jusqu’à 1946 avant d’être envoyé comme le Premier ministre plénipotentiaire et délégué extraordinaire au Vatican. Il est élu député de Beyrouth aux élections législatives de 1951 et devient membre de la commission de l’administration et la Justice et des Affaires étrangères. Il est nommé ministre de la Justice et des Renseignements en octobre 1949 bien qu’il démissionne quelques mois plus tard. Il est nommé ministre des Affaires étrangères et des Emigrés en juin 1951 dans le gouvernement de Abdallah El Yafi et ministre de la Justice et ministre de la Santé et de l’Assistance publique en septembre 1954 dans le gouvernement de Sami El Solh avant de démissionner en mai suivant. Ensuite il est désigné ministre de l’Economie nationale et des Renseignements en septembre 1958 dans le gouvernement de Rachid Karami qui n’a pas comparu devant le parlement. En février 1964, il est nommé ministre de l’Education nationale dans le gouvernement d’Hussein Al-Oueini et en juillet 1979 ministre d’Etat dans le gouvernement de Salim El Hos. Il est élu président de la République le 18 août 1964 avec une majorité de 92 voix sur 99, succédant ainsi à Fouad Chéhab. Il participe à la création du conseil national du tourisme et occupe le poste du président du Conseil parlementaire de la Francophonie pour plusieurs années. Il donne un grand nombre de conférences, notamment au symposium libanais, et publie plus de deux mille articles et recherches dans plusieurs langues, notamment le français. Il est l’auteur de plusieurs livres dont le plus important, La question des réfugiés palestiniens, est traduit dans cinq langues. Il est récipiendaire d’un grand nombre de décorations libanaises, arabes et étrangères telles que : l’Ordre National du Cèdre, la médaille de la Grand-Croix et l’Ordre National de la Légion d’Honneur. Il se marie avec Nina Trad, la nièce du président de Petro Trad. Il est décédé le 7 janvier 2000.
Mohieddine Zakariya Al Nsouli
Né à Beyrouth en 1898. Il suit ses études primaires à l’école de la mosquée d’Ain el-Mraysi et les poursuit au Collège des Frères et l’école Dar El-Ouloum de Beyrouth. Il obtient un Baccalauréat en économie et en éducation à ...
Lire la suiteNé à Beyrouth en 1898. Il suit ses études primaires à l’école de la mosquée d’Ain el-Mraysi et les poursuit au Collège des Frères et l’école Dar El-Ouloum de Beyrouth. Il obtient un Baccalauréat en économie et en éducation à l’Université Américaine de Beyrouth. Il débute sa vie professionnelle dans le domaine commercial. En 1936, il fonde le journal « Beyrouth » qui devient une plateforme pour exprimer ses convictions patriotiques et nationalistes. Il lui donne le slogan « l’arabisme avant tout » et se place à l’avant-garde des journaux de l’époque, moyen par lequel il devient président du syndicat de la presse en 1944. Il est élu député de Beyrouth en 1937 et membre des commissions des Finances, et du Commerce et de l’Agriculture. Il est nommé ministre de la Justice et des Renseignements en avril 1953 dans le gouvernement de Saeb Salam. Il est également nommé ministre de la Justice et des Renseignements en septembre 1954 dans le gouvernement de Sami El Solh. Ensuite, il est désigné ministre de l’Intérieur et des Renseignements en juillet 1955 dans le gouvernement de Sami El Solh et il s’occupe du ministère des Finances en septembre 1955 après la démission de Pierre Eddé. Il est récipiendaire de plusieurs décorations comprenant le grade d’officier de l’Ordre du Mérite, l’Ordre Royal des Deux Rivières, la décoration jordanienne et la décoration italienne. Il se marie avec Nour Abdel Hamid Ghandour et a sept enfants : Salwa, Zakaria, Hadla, Marwan, Souheir, Ahmad et Khaldoun. Il est décédé à Beyrouth le 8 octobre 1961. La municipalité de Beyrouth a donné son nom à l’une des rues de la ville.
Alfred Georges Naccache
Né à Beyrouth le 3 mai 1888. Il finit ses études secondaires à l’école Saint-Joseph des Pères Jésuites en 1904. Il voyage en France et obtient un diplôme en droit de l’Université de la Sorbonne en 1909. Au Caire, il ...
Lire la suiteNé à Beyrouth le 3 mai 1888. Il finit ses études secondaires à l’école Saint-Joseph des Pères Jésuites en 1904. Il voyage en France et obtient un diplôme en droit de l’Université de la Sorbonne en 1909. Au Caire, il se forme dans les cabinets de deux avocats d’origine italienne et envoie en même temps des articles sur l’indépendance du Liban aux journaux, notamment à « L’Orient » et au journal « Le Réveil ». Il est nommé conseiller au Conseil d’Etat à l’époque du Mandat français, puis président du tribunal de première instance puis de la cour pénale en 1929. Il est élu en 1937 président de la Croix-Rouge. Il est nommé, par le Haut-commissaire français, chef d’Etat aidé par sept ministres le 9 avril 1941 avant d’être désigné par le général Catroux président de la République le 24 octobre 1941. Il démissionne de la présidence de la République le 20 septembre 1943 comme prélude à l’élection d’un nouveau président de la République. Il est élu député de Beyrouth aux élections de 1943 et 1951. Il participe aux commissions parlementaires et préside la commission des Affaires étrangères entre 1956 et 1957 et devient membre de la commission des Affaires sociales et de la Santé et de l’Assistance. Il est nommé ministre des Affaires étrangères en août 1953 dans le gouvernement d’Abdallah El Yafi et ministre des Affaires étrangères et de la Justice en mai 1954 dans le gouvernement d’Abdallah El Yafi aussi. Enfin, il est nommé ministre de la Justice en juin 1956 dans le gouvernement d’Abdallah El Yafi. Il est récipiendaire de plusieurs décorations libanaises, arabes et étrangères. Il est décédé le 26 septembre 1978. La municipalité de Beyrouth a donné son nom à la rue allant de l’Hôtel-Dieu jusqu’Achrafieh.
Bachir Mahmoud Al Aawar
Né à Kernayel (district de Baabda) en 1909. Il poursuit ses études à l’Université Nationale d’Aley et au Lycée Français de Beyrouth. Encore jeune, il rejoint l’armée et obtient une licence en Droit à l’Université Saint-Joseph en 1932. Il s’entraîne ...
Lire la suiteNé à Kernayel (district de Baabda) en 1909. Il poursuit ses études à l’Université Nationale d’Aley et au Lycée Français de Beyrouth. Encore jeune, il rejoint l’armée et obtient une licence en Droit à l’Université Saint-Joseph en 1932. Il s’entraîne au cabinet juridique d’Elias Namour. Il rejoint le corps juridique et occupe plusieurs postes y compris le poste de magistrat à Jdeidit El-Metn puis le poste de juge d’instruction au Mont-Liban puis au Nord en 1951, avant de démissionner de ses fonctions judiciaires pour se concentrer sur la politique. Il est élu député du district de Baabda au cours des élections de 1951, 1953, 1957, 1960, 1968 et 1972 et occupe ce poste en vertu de la prolongation du mandat du parlement jusqu’à son décès. Au cours de son mandat au parlement, il préside plusieurs commissions parlementaires y compris la commission de l’administration et de la Justice entre 1955 et 1957 et devient membre des commissions suivantes : Finances et Budget, Affaires étrangères, de l’Education, Défense nationale et de l’Economie. Il préside plusieurs fois la commission des règlements internes. Il est nommé ministre de la Santé et de l’Assistance publique en juin 1951 dans le gouvernement d’Abdallah El Yafi, ministre des Travaux publics en avril 1953 dans le gouvernement de Saeb Salam, puis ministre de la Justice et des Postes, Télégraphes et Téléphones en août 1953 dans le gouvernement d’Abdallah El Yafi. Ensuite, il est nommé ministre de la Justice en mars 1958 dans le gouvernement de Sami El Solh, puis ministre de la Justice aussi en mai 1972 dans le gouvernement de Saeb Salam. Il est désigné ministre de l’Intérieur en avril 1973 dans le gouvernement d’Amin Al-Hafez qui ne comparaît pas devant la Chambre des députés. Il est élu en 1958 Grand-maître de la grande loge maçonnique nationale libano-syrienne qu’il essaye d’intégrer au Grand-Orient. Il démissionne de la présidence de la loge en 1960. Il est nommé chef du gouvernorat du Nord en 1964 après avoir perdu les élections législatives et il est toujours loué pour ses nombreux services rendus. Il est récipiendaire de plusieurs décorations libanaises et étrangères et considéré parmi les hommes les plus éminents des législature et des judicature libanaises. Il se marie avec Ikbal Abou Raslan. Il est décédé le 10 juillet 1989.
Fouad Jirjis El Khoury
Né au Hadat (district de Baabda) en 1889. Il suit ses études dans plusieurs écoles avant d’étudier le droit avec des juristes renommés, notamment Melhem et Selim Khalaf et Selim Al Maouchi et commence à exercer son métier d’avocat en ...
Lire la suiteNé au Hadat (district de Baabda) en 1889. Il suit ses études dans plusieurs écoles avant d’étudier le droit avec des juristes renommés, notamment Melhem et Selim Khalaf et Selim Al Maouchi et commence à exercer son métier d’avocat en 1910. Attiré par la politique, il entre tôt dans ce domaine et devient maire du Hadat en 1916 et membre du Conseil de l’Ordre des avocats pendant plusieurs cycles, puis en devient bâtonnier de 1939 à 1942. Il entre en politique avec le Parti Constitutionnel en 1943 et devient son secrétaire général pendant plusieurs années. Il est élu député de Baabda en 1951. Il est membre des commissions parlementaires suivantes : l’Administration et Justice, les Renseignements, les Travaux publics et Télégraphes et Postes. En 1951 et 1952, il est élu vice-Président du Parlement. Il est nommé vice-président du gouvernement et ministre de la Justice en février 1952 dans le gouvernement de Sami El Solh. Il accorde une grande importance aux affaires de la communauté orthodoxe et la défend en tant qu’avocat et membre du Conseil de la congrégation de l’archidiocèse du Mont-Liban 1920-1978 et du Conseil de la congrégation générale du Patriarcat 1950-1975. Il contribue à la rédaction de certaines matières dans l’Encyclopédie libanaise et a plusieurs publications, notamment, « Le métier d’avocat », « Essais à cinquante », « Des coins », « Le parlement au Liban », « De la périphérie de la centaine » et « Le quai de la vie ». Il est honoré par le président Fouad Chéhab en 1964, le président Sleiman Frangieh en 1973 et le Mouvement culturel – Antélias en 1988. Il est récipiendaire de plusieurs décorations : l’Ordre du Mérite libanais, les grades d’Officier et de Commandeur de l’Ordre National du Cèdre, ainsi que deux médailles du patriarche orthodoxe de Jérusalem et du patriarche d’Alexandrie. Il se marie avec Wajiha Ballan et a cinq enfants : May, Nadia, Georges, Issam et Houda. Il est décédé en 1990.
Moussa Melhem Mubarak
Né à Aintoura (district de Keserwan) en 1901. Il suit son éducation de base à l’école d’Aintoura et poursuit ses études universitaires à l’Université Américaine où il obtient son L.L.B, puis à l’Université Saint-Joseph où il obtient une licence en ...
Lire la suiteNé à Aintoura (district de Keserwan) en 1901. Il suit son éducation de base à l’école d’Aintoura et poursuit ses études universitaires à l’Université Américaine où il obtient son L.L.B, puis à l’Université Saint-Joseph où il obtient une licence en droit, ainsi qu’une licence en économie et en affaires. Il est nommé Haut-Commissaire par les Français en 1918, et garde ce titre jusqu’en 1941 quand il est désigné directeur général du ministère de l’Education nationale et des Beaux-Arts, puis inspecteur général, puis directeur du commerce extérieur au ministère de l’approvisionnement 1942-1943. Il est nommé par le président Bechara El Khoury directeur général de la présidence de la république en 1943, puis président du conseil supérieur des intérêts communs jusqu’à la séparation douanière en 1950. Ensuite, il est nommé président du conseil supérieur des douanes jusqu’à 1958. Il est nommé ministre de la Justice, des Finances, de la poste et du télégraphe et des Affaires sociales en septembre 1952 dans le gouvernement de Nazem Akari, mais le gouvernement démissionne une semaine après sa formation. De même, il est nommé ministre des Affaires étrangères et des Emigrés, des Travaux publics et des Postes, Télégraphes et Téléphones en septembre 1952 dans le gouvernement de Khaled Chéhab, mais il démissionne en février 1953. En 1958, il est désigné ambassadeur du Liban en France puis en Italie, et occupe ce poste jusqu’à sa retraite en 1965. Il est récipiendaire de 27 décorations libanaises et étrangères. Il se marie avec Nada Abou Sawan et a trois enfants : Samir, Melhem et Hanna. Il est décédé au Canada le 9 mai 1980.
Bassil Najib Trad
Originaire de Beyrouth, il est né à Broumana (district du Metn) le 31 décembre 1900. Il poursuit ses études scolaires et universitaires chez les Pères Jésuites et obtient un diplôme d’avocat. Il travaille dans la Banco di Roma et atteint ...
Lire la suiteOriginaire de Beyrouth, il est né à Broumana (district du Metn) le 31 décembre 1900. Il poursuit ses études scolaires et universitaires chez les Pères Jésuites et obtient un diplôme d’avocat. Il travaille dans la Banco di Roma et atteint le poste du vice-président de la banque. Il est nommé en 1934 membre du Conseil supérieur des intérêts communs libano-syrien. Puis en 1949 après la rupture des relations économiques avec la Syrie, il est nommé membre du Conseil supérieur des douanes libanaises et secrétaire général du ministère du Commerce entre 1949 et 1952. Il dirige le comptoir national pour le commerce en 1935 et est nommé vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie en 1966. Il est élu entre 1954 et 1963 adjoint au maire de Beyrouth. En septembre 1952, il est désigné vice-Premier ministre et ministre de l’Economie nationale, des Travaux publics, des journaux et de l’Assistance publique dans le gouvernement de Nazem Akari, mais le gouvernement démissionne cinq jours après sa formation. Il est nommé ministre de l’Economie nationale, des Affaires sociales, de la Justice et des Finances en septembre 1952 dans le gouvernement du président Fouad Chéhab, mais celui-ci ne comparaît pas devant la Chambre des députés et ne présente pas sa déclaration ministérielle. Il a pour mission de superviser l’élection d’un président de la République suite à la situation de crise qui sévit à la fin du mandat du président Bechara El Khoury. Il est décoré du grade de Grand Officier de l’Ordre National du Cèdre, de l’Ordre du Mérite Italien et de la Médaille de la ville de Paris. Il se marie avec Jeanne Araman et ont trois enfants : Najib, Layla et Mouna. Il est décédé le 19 janvier 1981.
Boulos Halim Fayyad
Né à Beyrouth le 2 janvier 1901. Il poursuit ses études au Collège des Frères et travaille dans le domaine commercial. En 1931, il fonde les magasins « Boulos Halim Fayyad et Associés ». Il est membre du Club International ...
Lire la suiteNé à Beyrouth le 2 janvier 1901. Il poursuit ses études au Collège des Frères et travaille dans le domaine commercial. En 1931, il fonde les magasins « Boulos Halim Fayyad et Associés ». Il est membre du Club International de Beyrouth, de la municipalité de Beyrouth et de la bourse de Beyrouth. Il est nommé ministre de la Justice, de l’Economie nationale, de la Santé et de l’Assistance publique et de l’Agriculture en février 1951 dans le gouvernement d’Hussein Al-Oueini qui a supervisé les élections législatives de 1951. Il signe l’accord judiciaire avec le ministre syrien de la Justice en février 1951. Il est nommé membre du conseil d’administration du service des aides sociales et il démissionne en mai 1960. Il est titulaire du grade d’officier de l’Ordre National du Cèdre. Il se marie avec Marie Iskandar Fayyad et a quatre enfants : Paula, Marie-Jeanne, Halim et Iskandar. Il est décédé le 13 août 1990.
Rashid Abdel Hamid Karami
Originaire de Tripoli, il est né à Mariata le 30 décembre 1921. Il poursuit ses études aux écoles des Frères et la faculté de pédagogie à Tripoli. Il voyage en Egypte où il obtient une licence en Droit de l’Université ...
Lire la suiteOriginaire de Tripoli, il est né à Mariata le 30 décembre 1921. Il poursuit ses études aux écoles des Frères et la faculté de pédagogie à Tripoli. Il voyage en Egypte où il obtient une licence en Droit de l’Université du Caire en 1948. Il s’entraîne au cabinet juridique de Fouad Rizk avant de rentrer et d’ouvrir son propre cabinet. Il est élu député de Tripoli au cours des élections de 1951, 1953, 1957, 1960, 1964, 1968 et 1972 et occupe ce poste en vertu de la prolongation du mandat du parlement jusqu’à son assassinat. Il est nommé ministre de la Justice en juin 1951 dans le gouvernement d’Abdallah El Yafi et ministre de l’Economie nationale et des Affaires sociales en août 1953 dans le gouvernement d’Abdallah El Yafi. De même, il est désigné ministre de l’Economie nationale et des Affaires sociales en septembre 1954 dans le gouvernement de Sami El Solh, et occupe le même poste en juillet 1955, également dans le gouvernement de Sami El Solh. Rachid Karami sert comme Premier ministre 12 fois (deux fois en 1950 et 1958, en 1959, 1961, 1965, 1966, deux fois en 1969, en 1975, 1976 et en 1984). Au cours de son premier mandat en septembre 1950, il était le plus jeune Premier ministre libanais à être nommé à ce poste. Au cours de son mandat de Premier ministre, il est chargé de plusieurs ministères y compris ceux de l’Intérieur, de la Planification générale, de la Défense nationale, des Finances, de l’Economie nationale, des Renseignements, des Affaires étrangères et des Emigrés, de l’Information, l’Agriculture de l’habitat et des coopératives. Au cours de son mandat de Premier ministre aussi, il préside plusieurs délégations officielles à l’étranger et participe à plusieurs conférences et sommets arabes. Il est l’un des piliers de l’époque Chéhab et nomme Elias Sarkis pour l’élection présidentielle. Il est farouchement opposé à l’arrivée de Bachir Gémayel au pouvoir et refuse l’accord du 17 mai 1983. Il participe aux réunions de Genève en 1983 et de Lausanne en 1984 qui établissent les fondations d’un gouvernement d’unité nationale dont il est le chef. Il est réputé pour être un homme d’Etat, un leader sage et un homme politique modéré et il est aussi caractérisé par son austérité, sa foi profonde, sa piété, sa prière et son engagement pour la coexistence fraternelle entre musulmans et chrétiens. Il contribue à plusieurs projets de développement et veille au bon usage de l’argent public. Il accompagne le processus de réforme politique et administrative sous le président Fouad Chéhab et le soutient vigoureusement. Il est assassiné le 1er juin 1987 sur son chemin de retour de Tripoli à Beyrouth dans un hélicoptère de l’armée libanaise, quand une bombe placée derrière son siège explose en plein vol.
Riad Rida El Solh
Originaire de Saida et né à Tyr en 1894, il reçoit son éducation au Collège Al-Makassed de Saida, au Collège Saint-Joseph – Antoura à Kesrouan et à l’Université Saint-Joseph. Il étudie le Droit à Astana où il obtient sa licence. ...
Lire la suiteOriginaire de Saida et né à Tyr en 1894, il reçoit son éducation au Collège Al-Makassed de Saida, au Collège Saint-Joseph – Antoura à Kesrouan et à l’Université Saint-Joseph. Il étudie le Droit à Astana où il obtient sa licence. La cour martiale le condamne à un jeune âge à l’exil avec son père pour avoir résisté au « Parti Union et Progrès ». Il passe deux ans (1916-1918) en Anatolie. Après la première guerre mondiale, il habite à Damas durant une certaine période et rejoint la Ligue secrète de la jeunesse arabe. Il voyage en Egypte en 1920 et ensuite en Europe et contribue aux efforts de libération de la Syrie et du Liban du mandat. Il revient à Beyrouth en 1935 et exerce son métier d’avocat. Il est élu député du gouvernorat du Sud dans les élections de 1943, 1947 et 1951. Il est désigné Premier ministre et ministre des Finances en septembre 1943, Premier ministre et ministre de Provision et de l’Intérieur en juillet 1944 puis Premier ministre en décembre 1946 et juin 1948. Il est ensuite désigné Premier ministre et ministre de la Justice en juillet 1948, Premier ministre et ministre de l’Education nationale en octobre 1949. Il abandonne ensuite le poste de ministre de l’Education et devient ministre de l’Intérieur en vertu de la réforme ministérielle, une semaine après la formation du gouvernement. Il est connu pour avoir été l’un des piliers du Pacte national avec Bechara El Khoury et Sabri Hamadé, parmi d’autres. Il contribue à la rédaction du Protocole d’Alexandrie qui forme la base de l’accord entre les sept Etats arabes indépendants en ce temps, en préparation à la formation de la Ligue des Etats arabes en 1944. Il se marie avec Fayza Al-Jabiri et ont ensemble cinq filles : Lamia, Alia, Bahija, Mona et Leila. Durant son dernier mandat comme ministre, le fondateur du Parti social nationaliste syrien Antoun Saadé est condamné à mort et les nationalistes lui ont reproché cette peine de mort. En juillet 1951, de retour d’un voyage à Amman, un groupe de personnes ouvrent le feu sur lui. Il est tué dans sa voiture. Il est ensuite transporté à Beyrouth et enterré près de la mosquée de l’Awzai.
Selim Habib Takla
Né à Zouk Mikael, district de Kesrouan en 1895, il reçoit son éducation scolaire qu’il achève en 1911 au collège Saint-Joseph – Antoura. Il étudie le Droit à l’Institut français où il obtient sa licence, puis complète son stage dans ...
Lire la suiteNé à Zouk Mikael, district de Kesrouan en 1895, il reçoit son éducation scolaire qu’il achève en 1911 au collège Saint-Joseph – Antoura. Il étudie le Droit à l’Institut français où il obtient sa licence, puis complète son stage dans le travail administratif et judiciaire. Après la première guerre, il est désigné rédacteur en chef du comité d’inspection du ministère de la Justice pour la région Al-Alawiyin, puis interrogateur à Beyrouth en 1922, Commissaire de la brigade de la Békaa en 1923, et gouverneur de Beyrouth et Tripoli en 1931. Il est élu député du Mont-Liban dans les élections de 1937 et 1943. Il est désigné ministre des Travaux Publics en octobre 1937 dans le gouvernement de Kheireddine El Ahdab, puis ministre des travaux publics et chargé des Affaires Etrangères en mars 1937 dans le gouvernement de Khaled Chehab, ministre des Affaires Etrangères et des Travaux Publics en septembre 1943 dans le gouvernement de Riad El Solh, ministre des Affaires Etrangères et des Travaux Publics en juillet 1944 dans le gouvernement de Riad El Solh, et finalement, ministre des Affaires Etrangères et de la Justice en janvier 1945 dans le gouvernement de Abdel Hamid Karami. Selim Takla contribue à l’indépendance du Liban ; il est détenu le 11 novembre 1943 et emprisonné dans la citadelle de Rachaya avec Bechara El Khoury, Riad El Solh, Camille Chamoun, Adel Osseiran et Abdel Hamid Karami. Il est le centre de la politique diplomatique au début de l’époque de l’indépendance, et contribue à l’ouverture arabe et à la rédaction de la charte de la Ligue des Etats arabes. Il se marie avec Renée Kachouh et ils ont ensemble deux enfants : Youssef et Mona. Il est décédé le 11 janvier 1945, deux jours après sa désignation comme ministre. Son frère Philippe lui succède au poste de député, Henri Pharaon au poste de ministre.
Henri Philippe Pharaon
Né en Alexandrie en Egypte en 1898, il voyage en Suisse avec son père où il suit ses études à l’Institut des pères dominicains à Lausanne. Il poursuit ses études universitaires à la Faculté de Droit à Lyon, et obtient ...
Lire la suiteNé en Alexandrie en Egypte en 1898, il voyage en Suisse avec son père où il suit ses études à l’Institut des pères dominicains à Lausanne. Il poursuit ses études universitaires à la Faculté de Droit à Lyon, et obtient sa licence en 1922. En plus de l’arabe, Henri Pharaon parle le français, l’anglais et l’allemand. Il préside le port de Beyrouth et ses investissements durant plus de 35 ans, et occupe le poste de président du Conseil d’administration de la Banque Pharaon et Chiha. Il gère cette banque avec son beau-frère Michel Chiha. Il contribue à la construction de l’Hippodrome de Beyrouth et préside le conseil d’administration de l’hippodrome durant la moitié d’un siècle. Il commence à travailler dans la politique à un âge jeune. Il est désigné député de Beyrouth pour la première fois en 1929. Il s’éloigne ensuite de la politique pour y revenir en 1943. Il est élu député de la Bekaa dans les élections de 1943. Il est réélu député de la Bekaa dans les élections de 1947, et député de Beyrouth en 1951, et président du comité de la finance. Il est désigné ministre des Affaires Etrangères et de la Justice en janvier 1945 dans le gouvernement de Abdel Hamid Karami comme successeur à Selim Takla. Il est ensuite désigné ministre des Affaires Etrangères en décembre 1946 dans le gouvernement de Riad El Solh, et ministre d’Etat en février 1968 dans le gouvernement d’Abdallah El Yafi, mais il démissionne rapidiment en avril de la même année. Henri Pharaon joue un rôle essentiel dans la phase de l’indépendance en 1943 et fut parmi les plus enthousiastes. Il participe à toutes les phases de la lutte. Il est de même membre du gouvernement formé par Saeb Salam, qui comprenait Kamal Joumblatt, parmi d’autres. Il est responsable du projet de loi voté par le Chambre des députés éloignant Emile Eddé du Conseil pour la session du 3 mars 1944. Il est connu pour son appartenance au bloc constitutionnel et à son président Bechara El Khoury mais s’oppose plus tard au renouvellement du mandat de ce dernier. Il est de même connu pour son support à l’idée du Pacte national. Il représente le Liban dans les réunions des sous-comités qui ont rédigé la charte de la Ligues des Etats arabes en 1944. Il se marie avec Noellie Kassar et ont ensemble un seul fils : Naji. Il est décédé le 6 août 1993.
Saadi Al Munla
Né à Tripoli en 1890, il poursuit ses études dans les écoles locales. Il voyage ensuite à Istanbul en 1911 où il étudie le Droit. En 1916, il est emprisonné par Ahmed Djemal Pacha durant un an et demi avec ...
Lire la suiteNé à Tripoli en 1890, il poursuit ses études dans les écoles locales. Il voyage ensuite à Istanbul en 1911 où il étudie le Droit. En 1916, il est emprisonné par Ahmed Djemal Pacha durant un an et demi avec Choukri El Kouatli et Fares El Khoury suite à leur condamnation en cour martiale de Aley. En 1920, le roi Faysal le désigne Commissaire de la brigade de Hama. Il est élu député du Nord dans le premier Conseil indépendant des députés en 1943, puis réélu député de Tripoli en 1951. Il participe aux travaux des comités parlementaires ; il est membre des comités de Finance et de Trésorerie, de Commerce, de l’Agriculture et de Provision, de Travaux publics, de Poste et de Télégraphe. Il est de même élu Président du comité de l’Economie nationale, du Commerce, de l’Agriculture et du Ravitaillement pendant un temps. Il est connu pour son soutien enthousiaste à l’amendement de la constitution et la suppression des limitations du mandat français. Il est de même connu pour ses opinions indépendantes et courageuses. Le matin du 11 novembre, il essaie de rentrer de force au Chambre des députés par une de ses fenêtres après que les soldats français aient fermé la porte principale, mettant sa vie en danger. La fenêtre par laquelle il entra est depuis baptisée « fenêtre de Saadi El Mounla ». Durant cette fameuse session, durant laquelle le quorum n’est pas atteint, les six députés et leur président Sabri Hamadé modifièrent le drapeau libanais. Saadi El Mounla en dessina la forme avec un crayon à papier sur une feuille blanche et le coloria avec un crayon rouge. Il est désigné ministre de la Justice en août 1945 dans le gouvernement de Sami El Solh. Il est ensuite désigné Premier ministre et ministre de l’Economie nationale en mai 1946 durant le mandat de Bechara El Khoury. Il est décédé le 12 septembre 1973.
Ayoub Jirjis Tabet
Né au village de Bhamdoun en 1873, il reçoit son éducation dans les écoles locales. Il se déplace ensuite à Beyrouth pour continuer ses études à l’Ecole évangélique syrienne où il obtient son diplôme de médecin en 1893. Il voyage ...
Lire la suiteNé au village de Bhamdoun en 1873, il reçoit son éducation dans les écoles locales. Il se déplace ensuite à Beyrouth pour continuer ses études à l’Ecole évangélique syrienne où il obtient son diplôme de médecin en 1893. Il voyage ensuite aux Etats-Unis où il se spécialise en médecine interne en 1905 et travaille dans un hôpital à New York. Il revient au Liban pour pratiquer son métier de médecin dans son pays. Il voyage en France en 1913 et participe à la première conférence arabe. Il entretient à ce moment des rapports secrets avec les Français, avec notamment une lettre adressée au consul général de France à Damas Gouget en mars 1913, dans laquelle il demande le soutien français pour l’indépendance de la province de Beyrouth de la tutelle ottomane. Le commandant du Grand Liban Trabaud le désigne membre représentant les minorités dans le premier conseil représentatif de Beyrouth. Il est ensuite désigné membre du Sénat le 24 mai 1922. Suite à la dissolution du Sénat en 1927 et l’adjonction de ses membres au conseil des députés, Ayoub Tabet devient membre de ce conseil et garde son poste jusqu’à 1929. En 1926, Ayoub Tabet rédige un projet de constitution non-confessionnelle qui n’est pas adoptée, vu que Tabet avait une mentalité civile et s’opposait fermement au confessionnalisme et au fanatisme confessionnel. Pour manifester ses convictions, il ajoute en 1932 sur sa carte d’identité auprès du champ « Confession » l’expression « Non-confessionnel ». En 1934, il est élu député des minorités à Beyrouth et puis désigné encore une fois en 1937 député des minorités. Dans les élections de 1943, il est élu député pour la dernière fois et garde son poste jusqu’à sa mort. Il est désigné ministre de la santé et des services d’ambulance en janvier 1928 dans le gouvernement de Bechara El Khoury. Il est de même désigné secrétaire de l’Etat en 1936 durant de mandant d’Emile Eddé, et garde ce poste jusqu’au 4 janvier 1937. En mars 1943, le Haut-Commissaire français Catroux le désigne président de l’Etat libanais, premier ministre et ministre de l’intérieur, de la Justice et du ravitaillement. Ayoub Tabet travailla pour réorganiser l’Etat et ne permettait aucune violation des lois. Il réalise un grand nombre d’accomplissements au niveau de la réforme du système judiciaire, et réorganise les forces de sécurité et le ministère des ressources, ajuste les salaires des employés du service public. Il est décédé célibataire le 14 février 1947 et une statue en bronze est érigée en son honneur au village de Bhamdoun.
Habib Abu Shahla
Originaire du village de Maimes (district de Hasbaya), il est né à Beyrouth en 1902. Il reçoit son éducation à l’Ecole anglaise, puis à l’Université Américaine de Beyrouth, et obtient un baccalauréat en sciences. Il voyage ensuite à Paris et ...
Lire la suiteOriginaire du village de Maimes (district de Hasbaya), il est né à Beyrouth en 1902. Il reçoit son éducation à l’Ecole anglaise, puis à l’Université Américaine de Beyrouth, et obtient un baccalauréat en sciences. Il voyage ensuite à Paris et étudie le Droit à l’Université Paris-Sorbonne de laquelle il obtient un doctorat en Droit en 1924, et fait son stage à Paris. Il revient à Beyrouth et ouvre son propre bureau en 1925. En 1926, il est élu membre du conseil municipal de Beyrouth et garde son poste durant trois ans. Il est élu député de Beyrouth dans les élections de 1937, 1943, 1947, et 1951 et était membre de différents comités parlementaires. Il est désigné ministre de l’Education, de la Santé publique et du Tourisme en janvier 1937 dans le gouvernement de Kheireddine El Ahdab. Il est également désigné ministre de l’Education nationale, de la Santé publique et de l’Economie en mars 1937 dans le gouvernement de Kheireddine El Ahdab. Il est ensuite désigné ministre de l’intérieur en juillet 1937, mais il renonce à son poste en janvier 1938. Il est à nouveau désigné ministre de l’Intérieur avec également les fonctions de ministre de la Défense et des Affaires Etrangères en janvier 1939 dans le gouvernement de Abdallah El Yafi. Il est aussi désigné ministre de la Justice et de l’Education nationale en septembre 1943 dans le gouvernement de Riad El Solh, et ministre de la Justice et de l’Education nationale en juillet 1944 et est chargé des fonctions du vice-premier ministre dans ces deux gouvernements. Il occupe le poste de président de la République entre le 11 et le 22 novembre 1943, période durant laquelle Bechara El Khoury est détenu par les Français dans la citadelle de Rachaya, et occupe les fonctions de président de la République et de premier ministre durant l’accession à l’indépendance. Il est désigné premier ministre en 1944, et élu président de la Chambre des députés en 1946. Il contribue à plusieurs séminaires et conférences, et appréciait la littérature et la rhétorique. Il reçoit plusieurs décorations au Liban et à l’étranger. Il est décédé célibataire le 22 mars 1957, et une statue est érigée en son honneur à Beyrouth près du rond-point de l’UNESCO.
Philippe Najib Boulos
Né à Kfaraakka (district de Koura) en 1902, il achève ses études secondaires au Collège américain et étudie le droit à l’Université Saint-Joseph, d’où il obtient une licence en 1923. Il est désigné membre du secteur judiciaire à partir de ...
Lire la suiteNé à Kfaraakka (district de Koura) en 1902, il achève ses études secondaires au Collège américain et étudie le droit à l’Université Saint-Joseph, d’où il obtient une licence en 1923. Il est désigné membre du secteur judiciaire à partir de 1923. Il devient membre de la cour d’appel et ensuite président. Il contribue à l’établissement du code pénal issu en 1933. Il reste membre du secteur judiciaire jusqu’en 1947 pour ensuite pratiquer le métier d’avocat. En 1941, il ne fait plus partie du corps judiciaire permanent et est désigné avocat du secrétariat de l’Etat dans les affaires de l’éducation nationale et de jeunesse (en vertu du décret No. 16 du 25 avril 1941). En 1960, il est nommé gouverneur de Beyrouth et est membre de la Commission internationale de juristes à Genève. Il est désigné vice-premier ministre et ministre de la Justice dans le gouvernement d’Ahmad El-Daouk en décembre 1941. Il est ensuite désigné ministre des travaux publics et des affaires étrangères en juillet 1942 dans le gouvernement de Sami Solh, et ministre des travaux publics et vice-premier ministre en juin 1951 dans le gouvernement d’Abdallah El Yafi. Il est ensuit désigné ministre de la Justice, de l’économie nationale et du tourisme et vice-premier ministre dans le gouvernement de Saeb Salam en mai 1961. Il est de même désigné ministre de l’orientation et de l’information, vice-premier ministre dans le gouvernement de Rachid Karami en octobre 1961. Il est élu député du Nord dans les élections de 1951 et réélu député du district de Koura dans les élections de 1960 et 1964. Il participe aux travaux des comités parlementaires comme membre des comités de finance, de la trésorerie, de l’administration et de la Justice, de l’information, et du comité du règlement intérieur. Il est de même élu vice-président de la Chambre des députés en 1952. L’Agence Nationale de l’Information est fondée durant son mandat et la radio libanaise renforcée. Il se marie avec Julie Tamer et ils ont ensemble quatre enfants : Najib, May, Samia et Nadine. Il est décédé le 11 novembre 1979.
Khaled Najib Chehab
Né à Hasbaya en 1890, il fait ses études primaires au collège de Hasbaya et obtient un diplôme de l’Ecole Rachidienne au district de Safed en Palestine en 1914. Il voyage ensuite à Damas où il continue son éducation à ...
Lire la suiteNé à Hasbaya en 1890, il fait ses études primaires au collège de Hasbaya et obtient un diplôme de l’Ecole Rachidienne au district de Safed en Palestine en 1914. Il voyage ensuite à Damas où il continue son éducation à l’Ecole patriarcale catholique. Il participe avec la délégation libanaise à l’adoption du traité franco-libanais de 1936. Il est désigné gouverneur du Nord en 1943, puis ambassadeur du Liban en Jordanie. Il est élu député du Sud dans le premier conseil représentatif en 1922 puis est réélu en 1925. Il est de même élu député du Sud dans les élections de 1929, 1934, 1937 et 1960. Il est désigné ministre des finances en mai 1927 dans le gouvernement de Bechara El-Khoury. Il est nommé premier ministre, ministre de la Justice en mars 1938 durant le mandat du président Emile Eddé, puis premier ministre, ministre de l’intérieur, de la Justice, de l’Information et de Défense nationale en septembre 1952 durant le mandat du président Camille Chamoun. Il est élu président de la Chambre des députés durant le mandat français 1935-1936. Il porte plusieurs décorations du Liban, de la Jordanie et de l’Uruguay. Il se marie avec la princesse Sariya Chehab et ils ont ensemble quatre enfants : Lamiss (épouse de prince Magid Arslan), Soumayya, Souheil et Najib. Il décède le 7 juillet 1978.
Abdallah Aref El Yafi
Né à Beyrouth en 1901, il reçoit son éducation à l’université ottomane, puis à la faculté de droit de l’Université Saint-Joseph où il obtient une licence en droit en 1923. Il voyage ensuite à Paris où il obtient un doctorat ...
Lire la suiteNé à Beyrouth en 1901, il reçoit son éducation à l’université ottomane, puis à la faculté de droit de l’Université Saint-Joseph où il obtient une licence en droit en 1923. Il voyage ensuite à Paris où il obtient un doctorat en droit de l’Université Paris-Sorbonne en 1926. Il est le premier musulman au Moyen-Orient à obtenir ce diplôme. Il revient à Beyrouth pour pratiquer son métier d’avocat et la politique. Il est élu secrétaire de l’Ordre des avocats de Beyrouth. Il est élu député de Beyrouth en 1937, puis réélu aux élections de 1943, 1947, 1951, 1953 et 1968 député du troisième arrondissement de Beyrouth. Il occupe le poste de président du Comité d’administration et de Justice et du Comité des affaires étrangères durant plusieurs années. Il est désigné Premier ministre et Ministre de la Justice en novembre 1938 et en janvier 1939, Ministre de la Justice dans le gouvernement de Riad El Solh en décembre 1946, Ministre de l’intérieur en juin 1951 et Ministre de l’intérieur, de défense nationale et de l’information en août 1953. Il est ensuite désigné Premier ministre et Ministre des finances et de l’information en mars 1954, puis Premier ministre et ministre de l’intérieur en mars 1956, Premier ministre et Ministre de l’intérieur et de planification publique en juin 1956. Il est désigné Premier ministre et Ministre de finance et de l’information en avril 1966, premier ministre et ministre de l’intérieur, d’éducation nationale et de beaux-arts en octobre 1968, mais le gouvernement ne comparut pas devant le conseil des députés. Il est désigné Premier ministre de nouveau et Ministre des finances, de l’éducation nationale, des beaux-arts, du travail, et des affaires sociales en octobre 1968. Abdallah était connu pour ses positions modérées et était l’un des signataires de la Charte des Nations-Unies à New York. Il préside la délégation parlementaire à Helsinki. Il résiste à la politique des alliances et met en oeuvre de nombreux projets de réforme. Il reçoit plusieurs médailles du Liban, d’Egypte, de la Syrie, de l’Italie, du Brésil et de la Colombie parmi d’autres. Il se marie avec Hind El-Moukayed El-Adm et ils ont ensemble cinq enfants : Ghada, Nahla, Aref, Watheq et Ghayath. Il est décédé le 4 novembre 1986.
Kheireddine Said El Ahdab
Orginaire de Tripoli et né à Beyrouth en 1894, il reçoit son éducation scolaire au collège des Frères, puis voyage en France où il se spécialise en mathématiques à l’Université Paris-Sorbonne. Il revient au Liban et travaille au Haut-Commissariat sous ...
Lire la suiteOrginaire de Tripoli et né à Beyrouth en 1894, il reçoit son éducation scolaire au collège des Frères, puis voyage en France où il se spécialise en mathématiques à l’Université Paris-Sorbonne. Il revient au Liban et travaille au Haut-Commissariat sous le mandat français, mais décide bientôt de se lancer dans le journalisme et fonde le journal « Al-Ahed al-Jadid » en 1925 et ensuite le journal « Pan-Arab ». Il est élu député de Beyrouth en 1934, puis député du gouvernorat du Nord en 1937. Il était membre du Comité des finances et rapporteur des Comités des Travaux Publics et des écoles publiques Al-Maaref. Durant le mandat du président Emile Eddé, il est désigné Premier ministre, ministre de la Justice et ministre de l’Intérieur en décembre 1937. Il est nommé Premier ministre, ministre de la Justice et ministre de l’Economie nationale en juillet 1937. En octobre 1937, il est désigné Premier ministre, ministre de la Justice et ministre des Affaires étrangères. Enfin, il est désigné Premier ministre et ministre de la Justice en 1938. Il se marie avec Olga Mousallem et ont deux enfants : Walid et Aida. Il décède en 1941 à Marseille en France où il y est inhumé en raison de la guerre. Son corps est transporté au Liban en 1947. La Municipalité de Beyrouth a baptisé l’une des rues de la capitale d’après lui.
Sami Khalil El Khoury
Né à Rechmaya, Alay le 25 août 1896, il suit son cursus scolaire au Collège Notre-Dame de Jamhour puis universitaire à l’Université Saint-Joseph, où il obtient une licence en droit. Il est désigné traducteur au Parquet de la Cour de ...
Lire la suiteNé à Rechmaya, Alay le 25 août 1896, il suit son cursus scolaire au Collège Notre-Dame de Jamhour puis universitaire à l’Université Saint-Joseph, où il obtient une licence en droit. Il est désigné traducteur au Parquet de la Cour de cassation et devient membre inhérent du tribunal de première instance à Beyrouth. En mai 1926, il est nommé Directeur général du département de la Justice et garde son poste jusqu’à 1938. Le 9 mai 1932, le Haut-commissaire Henri Ponsot émet la résolution No. 56 L.R en vertu de laquelle il donne au Conseil des directeurs généraux les privilèges de ministres et ce dans le gouvernement de directeurs généraux présidé par Charles Debbas et dans lequel Sami El-Khoury est Directeur général du département de la Justice. Il est ensuite désigné ministre de la Justice dans le gouvernement des directeurs généraux présidé par Abdallah Bayham. Il passe ensuite au circuit extérieur en 1943 quand il est désigné ministre commissaire du Liban en Egypte et en Ethiopie, puis ministre commissaire en Belgique, puis en Hollande et au Luxembourg. Il est de même désigné Ambassadeur du Liban en Espagne entre 1955 et 1960. Il est offert plusieurs médailles, notamment celles qu’il reçoit du Liban, de l’Ethiopie, de l’Egypte, de la Jordanie, de l’Albanie, d’Hollande, du Luxembourg et de l’Espagne. Il se marie avec Evelyne Katbini et ont trois enfants : Samir, Rafik et Mounir. Il est décédé le 11 mai 1957.
Auguste Pacha Ibrahim Adib
Il provient de la famille Nehme de Deir El-Qamar. Il est né le 2 août 1859 à Astana où son père était commerçant. Il retourne ensuite au Liban où il commence son cursus académique au Collège Notre-Dame de Jamhour à ...
Lire la suiteIl provient de la famille Nehme de Deir El-Qamar. Il est né le 2 août 1859 à Astana où son père était commerçant. Il retourne ensuite au Liban où il commence son cursus académique au Collège Notre-Dame de Jamhour à Ghazir, Kesrouan, puis à l’Université Saint-Joseph à Beyrouth suite à son installation en 1875. Il émigre en Egypte où il est désigné ingénieur du cadastre. Trois ans plus tard, il passe à l’Administration des Finances du pays. Le gouvernement égyptien lui offre le titre de « Pacha » et l’envoie à Londres et Paris pour apprendre les notions de base de la comptabilité. Il continue à servir le gouvernement égyptien durant trente-cinq ans, il est ensuite mis à la retraite. Suite à l’établissement de l’Etat du Grand Liban en 1920, il est désigné directeur du ministère des Finances, puis secrétaire général de l’Etat et en 1926, il forme le premier ministère suite à l’annonce de la République libanaise. Il est nommé Premier ministre, ministre des Finances et chef du Conseil d’Etat en mai 1926. Il est le premier Premier ministre de l’histoire libanaise. Il est de même désigné Premier ministre, ministre des Finances et ministre de l’Agriculture en mars 1930. Suite à la renonciation d’Ahmad El Husseini du Ministère de la Justice en juillet 1931, Auguste Adib le remplace. Il représente le Liban dans les conférences internationales successives à Lausanne, Istanbul, Paris, Londres et Genève pour étudier le cas des « dettes publiques » de l’Etat ottoman et leur répartition entre les états séparés du sultanat, il réussit à sauver le Liban de ce fardeau, sous prétexte de son indépendance administrative, judiciaire et financière par rapport à l’Etat ottoman. Il reçoit plusieurs médailles durant son parcours professionnel en Egypte. Il possède plusieurs publications et écritures, notamment : « Le Liban après la guerre », ainsi qu’un ensemble de mémoires et rapports concernant les trésoreries et les finances en Egypte et au Liban. Il se marie avec Rose Khayat et ils ont ensemble un garçon : Michel, mort jeune et trois filles : Gabrielle, Alice et Berthe. Il est décédé à Paris dans un incendie dans un hôtel le 19 juillet 1936.
Ahmed Mustapha Al Husseini
Né à Mazraat El Siyad à Jbeil en 1881, il reçoit son éducation au bureau préparatoire de Beyrouth où il apprend l’arabe, le turc et leurs littératures respectives, il étudie ensuite la doctrine de Charbel Thoumy. Il est nommé directeur ...
Lire la suiteNé à Mazraat El Siyad à Jbeil en 1881, il reçoit son éducation au bureau préparatoire de Beyrouth où il apprend l’arabe, le turc et leurs littératures respectives, il étudie ensuite la doctrine de Charbel Thoumy. Il est nommé directeur de la région de Chmistar appartenant à la moutassarifat du Mont-Liban et renonce à son poste un an plus tard. Il est élu membre du premier conseil représentatif de la Békaa en 1922 et occupe le poste de secrétaire de ce conseil durant un an. Il est élu député au Mont-Liban dans les élections de 1929, 1937, 1943, 1947, et 1951. Il est de même désigné président des comités de : travaux publics, santé publique, gestion et Justice, et membre de plusieurs autres comités. Il est nommé ministre de la Justice dans quatre gouvernements : la première fois fut en mars 1930 dans le gouvernement d’Auguste Pacha Adib duquel il se retire en juillet 1931 pour raisons de santé. La deuxième fois, il est nommé ministre de la Justice et de l’Agriculture en juillet 1942 dans le gouvernement de Sami Solh, la troisième fois en mai 1946 dans le gouvernement de Saadi Mounla et la quatrième fois en juin 1947 dans le gouvernement de Riad Solh. Il est de même désigné ministre des travaux publics (mai 1927), ministre de l’Agriculture (octobre 1929), ministre des Travaux publics et de l’Agriculture (mars 1937), ministre de l’Intérieur (décembre 1941) et ministre des travaux publics (février 1952). Durant la période où il est membre du conseil représentatif, il est nommé investigateur judiciaire chargé d’étudier les perturbations qui ont eu lieu dans le Chouf. Il se marie avec Sakina El Husseini et ont deux enfants : Mustapha et Ali. Il est décédé le 28 novembre 1963.
Bechara Khalil El Khoury
Originiaire de Rechmaya, Aley et né à Beyrouth le 10 août 1890, il reçoit son éducation primaire à Beiteddine, puis à Baabda et achève son parcours scolaire au Collège Notre-Dame de Jamhour de Beyrouth. Il obtient une licence en Droit ...
Lire la suiteOriginiaire de Rechmaya, Aley et né à Beyrouth le 10 août 1890, il reçoit son éducation primaire à Beiteddine, puis à Baabda et achève son parcours scolaire au Collège Notre-Dame de Jamhour de Beyrouth. Il obtient une licence en Droit à Paris et retourne au Liban en 1912 pour pratiquer son métier d’avocat au cabinet juridique de Maître Emile Eddé. Il voyage en Egypte en 1914 où il pratique son métier et retourne à Beyrouth en 1919. Il est élu bâtonnier de l’Ordre des avocats en 1930. Il rejoint ensuite le Corps judiciaire et est désigné président de la Cour d’appel. Il est désigné membre du Sénat en 1926 et élu de nouveau député en 1929, 1934 et 1937 et gagne les élections de 1943. Il est désigné ministre de l’intérieur en mai 1926 dans le gouvernement d’Auguste Adib, puis Premier ministre et ministre de l’Education en mai 1927. Il est ensuite désigné Premier ministre et ministre de Justice, puis ministre de l’Education en mai 1928. Il était membre de la délégation libanaise qui participa à l’adoption du traité libano-français en 1936. Bechara El Khoury était l’un des leaders de l’union arabe. Il avait une relation étroite avec Riad El Solh et ils rédigèrent ensemble le Pacte National en se basant sur le principe « Ni Est, ni Ouest », ni union ni intégration, mais une union fondée sur un pacte consensuel entre les Libanais, l’indépendance parfaite, et la coopération avec les états arabes voisins. Il est élu président de la République le 21 septembre 1943 et arrêté par les Français le 11 novembre de la même année. Il se marie avec Laure Chiha et a trois enfants : Khalil, Michel et Augette. Bechara El Khoury est décédé le 1 janvier 1964 et eut droit à des obsèques nationales et populaires.
Najib Matia Abu Sawan
Né à Jérusalem en 1875, il commence ses études primaires au Collège des Frères à Jérusalem. Il étudie ensuite le droit à Istanbul et pratique le métier d’avocat. En 1914, il est exilé par Ahmed Djemal Pacha et assigné à ...
Lire la suiteNé à Jérusalem en 1875, il commence ses études primaires au Collège des Frères à Jérusalem. Il étudie ensuite le droit à Istanbul et pratique le métier d’avocat. En 1914, il est exilé par Ahmed Djemal Pacha et assigné à résidence à Beyrouth. Il est nommé président de la Cour d’appel en 1918, et dirigeant de Beyrouth en 1920. Il est également désigné président du Conseil judiciaire supérieur et le premier président de la Cour de cassation. Il est nommé ministre de la Justice dans trois gouvernements, le premier étant celui de Habib Pacha El Saad en août 1928. Il renonce à son poste trois jours plus tard et est remplacé par Choucri Cardahi. Il est nommé ministre de la Justice une deuxième fois dans le gouvernement de Bechara El Khoury en mai 1929 puis une troisième fois dans le gouvernement d’Emile Eddé en octobre 1929. Suite à la conférence de Lausanne en 1920, il est désigné pour établir les législations du pays sous le mandat français et préside en 1925 les sessions du comité chargé de la rédaction de la constitution libanaise. Il est récipiendaire de plusieurs décorations, notamment la Légion d’honneur française et l’Ordre du mérite libanais. Il se marie avec Laure Larry, de nationalité française et a deux enfants : Camille et Samia. Il est décédé le 16 juin 1950.
Choucri Boutros Cardahi
Originaire de Deir al-Qamar et né à Beyrouth le 7 avril 1890, il suit tout son cursus scolaire au Collège Saint-Joseph. Il poursuit ses études universitaires en Droit à l’Université d’Aix-Marseille et achève son parcours académique en 1910. Il voyage ...
Lire la suiteOriginaire de Deir al-Qamar et né à Beyrouth le 7 avril 1890, il suit tout son cursus scolaire au Collège Saint-Joseph. Il poursuit ses études universitaires en Droit à l’Université d’Aix-Marseille et achève son parcours académique en 1910. Il voyage ensuite en Egypte pour pratiquer son métier d’avocat dans les tribunaux mixtes (1911-1920) et retourne au Liban plus tard. Il enseigne le droit à la Faculté de Droit français de 1920 jusqu’en 1960 quand il est nommé Professeur d’honneur de cette faculté. Il est désigné membre de la Cour de cassation en 1922. Il voyage ensuite à La Haye où il enseigne à l’Académie de droit international. Il est élu en 1944 docteur d’honneur à l’Université d’Alger et désigné en 1955 expert à l’Organisation internationale du travail. Il est désigné ministre de la Justice deux fois durant le mandat de Charles Debbas. La première fois fut dans le gouvernement de Bechara Al-Khoury en mai 1927 et la seconde dans le gouvernement d’Habib Basha Al-Saad suite à la renonciation de Najib Abou Sawan en août 1928. Il a à son actif plusieurs recueils et articles juridiques et a reçu plusieurs médailles. Il est décédé célibataire le 8 juillet 1973.
Najib Abdel Kader Kabbani
Né à Beyrouth en 1870, il reçoit son éducation scolaire à l’école Sheikh Abbas al-Azhari de Beyrouth et poursuit ses études universitaires à l’Université de Damas où il obtient une licence en droit. Il voyage ensuite à Istanbul où il ...
Lire la suiteNé à Beyrouth en 1870, il reçoit son éducation scolaire à l’école Sheikh Abbas al-Azhari de Beyrouth et poursuit ses études universitaires à l’Université de Damas où il obtient une licence en droit. Il voyage ensuite à Istanbul où il achève un doctorat en droit, le premier diplôme de ce genre au Liban. Il obtient ainsi le titre de « Bey ». Il commence son parcours professionnel comme juge et est désigné juge dans la Cour de cassation à Damas. Il s’installe ensuite en Palestine puis revient à Beyrouth où il est désigné procureur général devant la Cour d’appel et par la suite membre de la Cour suprême de cassation. Il est désigné ministre de la Justice durant le mandat de Charles Debbas et dans le gouvernement d’Auguste Adib en mai 1926. Il est l’un des premiers ministres de confession sunnite, au Liban. Il contribua à la législation d’un grand nombre de lois adoptées durant cette période. Il reçoit l’Ordre national du Cèdre avec le grade Commandeur. Il se marie avec Nehmat Rashed et a quatre enfants : Najati, Ismail, Alya’ et Iffat. Il est décédé le 14 janvier 1947.
Charles Debbas
Debbas est le premier ministre de la Justice au Liban. Né à Damas le 16 avril 1883, il étudie à l’Ecole des Trois Docteurs et poursuit ses études universitaires à l’Université Saint-Joseph et à l’Université Américaine de Beyrouth. Il voyage ...
Lire la suiteDebbas est le premier ministre de la Justice au Liban. Né à Damas le 16 avril 1883, il étudie à l’Ecole des Trois Docteurs et poursuit ses études universitaires à l’Université Saint-Joseph et à l’Université Américaine de Beyrouth. Il voyage ensuite en France où il obtient une licence en Droit de l’Université de Montpellier, puis un doctorat. Il pratique son métier d’avocat au Caire, à Paris, à Astana et à Beyrouth. Il travaille de même dans le journalisme comme éditeur du journal français « La Liberté » et fonde ensuite le journal français « Al-Bayan ». Durant le mandat français, le Haut-Commissaire Général Gouraud le désigne chef du Département de la Justice, de la Propriété et des Finances dans la première organisation de l’administration libanaise en vertu de la résolution No. 343 du 1/9/1920. Il est désigné de nouveau comme chef du Département de la Justice le 23/5/1922 en vertu d’un ordre administratif du commandant du Grand Liban Trabaud. Le Haut-Commissariat le désigne en décembre 1935, avec le conseiller légal Souchier, responsable du travail de la commission parlementaire chargée de la rédaction de la constitution libanaise. Charles Debbas se maintient à son poste de Directeur de la Justice jusqu’en mai 1926. C’est grâce à lui que les cours judiciaires et l’Ordre des avocats sont établis. Il introduit de même le baccalauréat au système éducatif. Le 26 mai 1926, il est élu président de la République par le Conseil représentatif et le Sénat dans une réunion parlementaire. Il est le premier président de la République libanaise et son mandat dure plus de sept ans (1926-1933). Il est décédé célibataire à Paris le 22 août 1935.
LES DIRECTEURS GÉNÉRAUX
Mayssam Al Noueiry
Elle est la première femme à occuper le poste de Directeur général du Ministère de la Justice. Elle est titulaire des diplômes suivants : Diplôme de Droit de l'Université Saint-Joseph (Diplômes de Droit français et libanais) – 1971 Master en Sciences politiques à ...
Lire la suiteElle est la première femme à occuper le poste de Directeur général du Ministère de la Justice. Elle est titulaire des diplômes suivants : Diplôme de Droit de l'Université Saint-Joseph (Diplômes de Droit français et libanais) – 1971 Master en Sciences politiques à l'Université américaine de Beyrouth (AUB) - 1972 Diplôme de droit comparé de l'Institut de droit comparé – 1974 Diplôme d’études supérieures en droit de l'Université Saint-Joseph - 1979 Diplôme d’espagnol - langue étrangère de l'Institut Cervantes de Beyrouth – 1982 Diplôme d’allemand du Goethe-Institut - 1984 Langues maîtrisées: Arabe - Français – Anglais - Espagnol - Allemand. Elle a été avocate de 1972 à 1976. Elle est entrée dans l’institution judiciaire en 1976, et y a exercé de hautes fonctions. Elle a été conseillère de la chambre chargée des questions commerciales à la Cour d’appel de Beyrouth (1981-2003), puis Présidente intérimaire de cette même chambre (2000-2003 ), puis présidente de la neuvième chambre de la Cour d’appel de Beyrouth (2003-2014). Elle a été nommée Directeur général du ministère de la Justice le 19 mai 2014, en vertu du décret n°11594. Elle s’est également engagée dans l’enseignement universitaire. Elle a enseigné le droit commercial à l'Université libanaise – (Filière francophone de Droit), à l'Université Saint-Joseph, ainsi qu’aux classes préparatoires aux examens d’entrée à l'Institut d’études judiciaires dès 2008. Elle est l’un des membres fondateurs du Réseau juridique des femmes arabes – une association régionale créée à Amman en 2005, et elle fut aussi membre de son conseil d'administration jusqu'en 2009. Elle a également été membre de l'Association internationale des femmes juges de 2005 à 2010 et un membre fondateur de l'Association libanaise du travail pour les femmes. Elle est l’auteure d’ouvrages et d’études juridiques et judiciaires en arabe, en français et en anglais, qui ont été publiés dans des revues spécialisées.
Omar Natour
Né à Beyrouth le 30/11/1945. Il a étudié au Collège International (I.C) et a obtenu son diplôme en 1966. Il est titulaire d’une licence en droit libanais de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth obtenue en 1972 et d’une licence en droit français ...
Lire la suiteNé à Beyrouth le 30/11/1945. Il a étudié au Collège International (I.C) et a obtenu son diplôme en 1966. Il est titulaire d’une licence en droit libanais de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth obtenue en 1972 et d’une licence en droit français de l'Université de Lyon obtenue la même année. Il a également un diplôme d’études supérieures en Droit de l'Université de Paris Nanterre obtenu en 1979. Il rejoint l’institution judiciaire en 1973 et commence comme stagiaire dans de nombreux bureaux judiciaires. Il est conseiller juridique auprès du Directeur Général de l'Organisation arabe du travail (OAT), au Caire, affiliée à la Ligue arabe. Il devient professeur d’université, notamment à l'Université libanaise pour les matières « lois et organisations du pétrole » (en français) et « introduction aux sciences juridiques » (en français) de 1979 à 1995. Il est professeur de droit du travail et de la sécurité sociale (en arabe) à la Faculté de Gestion et de Management à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth dès 1995. Il devient magistrat au Ministère de la Justice et Commissaire du gouvernement auprès du Tribunal militaire quand il est nommé Directeur Général du Ministère de la Justice le 15 mars 2000, en vertu du décret n°2643. Ayant atteint l'âge légal de départ à la retraite, ses fonctions ont pris fin le 30/11/2013, en vertu du décret n°10663, en date du 9/9/2013. Il parle couramment l’arabe, le français et l’anglais Il a épousé Rabab Suleiman, et ils ont deux fils: Mahmoud et Farid.
Selim Al Lazki
Né à Beyrouth le 14/05/1944 Il est affecté à l’institution judiciaire et commence comme stagiaire. Il devient président de chambre à la Cour d’appel au Mont-Liban et est nommé directeur général du Ministère de la Justice le 28 décembre1999, en vertu ...
Lire la suiteNé à Beyrouth le 14/05/1944 Il est affecté à l’institution judiciaire et commence comme stagiaire. Il devient président de chambre à la Cour d’appel au Mont-Liban et est nommé directeur général du Ministère de la Justice le 28 décembre1999, en vertu du décret n°1976. Il entre dans le système administratif en étant nommé Directeur général du Conseil des Ministres et secrétaire du Conseil en vertu du décret n°2599, en date du 10 mars 2000. Il est nommé membre des représentants de l'État libanais dans l’organe chargé de la liquidation des banques en difficulté. Cet organe remplace l'organe administratif chargé de la «gestion des banques» dans la banque du Crédit Agricole, industriel et immobilier le 14 août 2000. Suite à sa demande, ses fonctions administratives ont pris fin le 10 novembre 2000.
Wajih Khater
Né à Beyrouth, il va à l’école Al Maqasid, puis étudie le droit à l'université de Damas en Syrie. Il a obtenu une licence puis un doctorat en droit de la Faculté de droit de l'Université de Damas en 1971. Il ...
Lire la suiteNé à Beyrouth, il va à l’école Al Maqasid, puis étudie le droit à l'université de Damas en Syrie. Il a obtenu une licence puis un doctorat en droit de la Faculté de droit de l'Université de Damas en 1971. Il a rejoint l’institution judiciaire en Septembre 1965 (décret n°2511 en date du 08/09/1965). Il est nommé Président du comité sur l'impôt sur le revenu au Mont-Liban en mai 1972. Il est nommé Juge d’instruction au Mont-Liban en 1973. Il devient le directeur général par délégation du ministère de la Justice en vertu du décret n°401, en date du 31/03/1983. Il est désigné directeur général affecté au ministère de la Justice le 10 novembre 1983, conformément à l'article 36 du décret-loi n°151/83 (qui organise le ministère de la Justice), conformément à la résolution n°1180, en date du 12/6/1983. Au cours de son mandat de directeur général du ministère de la Justice, il est nommé à la Commission bancaire supérieure de la Banque centrale du Liban et il y reste jusqu’à sa mort. Il a étudié le Droit à l'Université libanaise, et a devient membre du Centre Arabe de recherches juridiques et judiciaires. Il est l’auteur de divers ouvrages, recherches et études publiés dans les revues «Justice» et «Etudes libanaises». Il a épousé Mme Wafia Merhi. Ils ont eu 4 enfants : Hossam, Mohammed, Lina et Dania. Il est décédé le 26 janvier 1999.
Hassan Refaat
Il est allé au Collège des Pères Jésuites à Beyrouth et a obtenu le baccalauréat français et libanais. Il est titulaire d’un diplôme en littérature française et un diplôme d’études latines de l'Université de Lyon-France. Il est titulaire d’une licence en ...
Lire la suiteIl est allé au Collège des Pères Jésuites à Beyrouth et a obtenu le baccalauréat français et libanais. Il est titulaire d’un diplôme en littérature française et un diplôme d’études latines de l'Université de Lyon-France. Il est titulaire d’une licence en Droit libanais, et d’une licence en Droit français délivrée par l'Université de Lyon. Il a obtenu son doctorat en Droit de l'Université de Lyon également. Il est également titulaire d’un diplôme d'études supérieures en Economie et en Droit Public. Depuis 1965, il est professeur à la Faculté de droit de l'Université Saint-Joseph, à l'Université libanaise, et à l'Institut des sciences sociales. Il est nommé juge au Conseil d'Etat, et membre de la Commission de Modernisation des lois au ministère de la Justice, et de l’organe législatif et consultatif au Ministère de la Justice. Il a été nommé Directeur général du Ministère de la Justice par le décret n°9, en date du 01/01/1977. Il devient délégué temporaire au poste de Président de la Commission d'inspection centrale en vertu du décret n°161, en date du 18/1/1983. Il revient à la pratique du droit après sa démission du secteur public en 1987, et il travaille actuellement en tant que conseiller juridique auprès de banques et divers groupes financiers. Il est officiellement arbitre national et international enregistré auprès du Centre d'Arbitrage au Liban, du Centre d’Arbitrage à Abu Dhabi et du Centre d’Arbitrage Commercial du Conseil de coopération des pays du Golfe. Il a participé à un grand nombre de conférences juridiques dans le monde arabe et ailleurs. Il a publié de nombreux ouvrages et études juridiques sur divers points juridiques. Il a obtenu l'Ordre national du Cèdre de grade de Grand officier (Liban) et la Légion d'Honneur - grade d’officier (France).
Elias Zakaria
Il est né à Hamat dans le nord du Liban en 1911. Il débute sa carrière au ministère de l'Agriculture en tant que chef du Département des publications agricoles, et occupe le poste d’enseignant à l'Institut d'enseignement agricole pour le secondaire. A ...
Lire la suiteIl est né à Hamat dans le nord du Liban en 1911. Il débute sa carrière au ministère de l'Agriculture en tant que chef du Département des publications agricoles, et occupe le poste d’enseignant à l'Institut d'enseignement agricole pour le secondaire. A 48 ans, il est détaché de l’administration pour terminer sa spécialisation en sciences politiques et administratives à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, et un doctorat en littérature (Université Paris-Sorbonne). Il est chevalier de l’Ordre national du Cèdre, en vertu du décret 2307/OC, en date du 26 juin 1959. Il est nommé directeur général de la Coopérative des fonctionnaires en date du 18 mars 1971, en vertu du décret n°830. Il est nommé, à ce titre, membre représentatif de la Coopérative des fonctionnaires du Conseil d’administration de la Caisse nationale de Sécurité Sociale, en date du 13 janvier 1972 en vertu du décret n°2654. En 1974, il est Directeur général de l'investissement au ministère des Ressources hydrauliques et électriques. Il est transféré au ministère de la Justice et est nommé directeur général en vertu du décret n°7288, en date du 1er mars 1974. Il prend sa retraite le 1 juillet 1975.
Hisham Al Chaar
Naissance le 10 mars 1932, à Beyrouth. Il obtient une licence en droit, libanais et français, de l'Université Saint-Joseph, en 1958. Il a suivi un cours en management (deux mois) à l'Université de Washington. Il travaille comme avocat dans le bureau du Dr. ...
Lire la suiteNaissance le 10 mars 1932, à Beyrouth. Il obtient une licence en droit, libanais et français, de l'Université Saint-Joseph, en 1958. Il a suivi un cours en management (deux mois) à l'Université de Washington. Il travaille comme avocat dans le bureau du Dr. Sobhi Mahmassani de 1958 à 1962. Il entre dans le système judiciaire et est nommé avocat général auprès du Parquet au Mont Liban (1962) Il est juge d’instruction au Mont-Liban de 1964 à 1971, puis juge du Conseil consultatif de l'État. Il est Directeur général du Ministère de la Justice de 1973 à 1978. Il a également occupé plusieurs postes de direction. Il a été nommé Président de l'Inspection centrale en 1978, est le Directeur Général des Forces de sécurité intérieure de 1982 à 1983 et est nommé Directeur Général du Conseil des Ministres et Secrétaire Général du Conseil des Ministres par le décret n°1319, en date du 12/12/1983. Il fut le délégué du gouvernement libanais au Conseil national des recherches scientifiques et au Conseil de liquidation des banques en difficulté dès 1992. Il a également occupé les postes de président du Conseil de la fonction publique par délégation, et représentant du président de la Banque islamique du développement (IDB). Il a représenté le Liban dans divers congrès arabes et internationaux. Son épouse est Mme Tamima Al Jisr, et ils ont eu ensemble trois enfants.
Hasan Kabalan
Il est nommé avocat général de premier degré dans le système judiciaire, puis conseiller à la Cour d'appel en janvier 1939. Il est désigné président de chambre à la Cour d'appel le 9 janvier 1947 (Décret 7807/K) Il devient membre du Conseil ...
Lire la suiteIl est nommé avocat général de premier degré dans le système judiciaire, puis conseiller à la Cour d'appel en janvier 1939. Il est désigné président de chambre à la Cour d'appel le 9 janvier 1947 (Décret 7807/K) Il devient membre du Conseil Supérieur de la Magistrature - un conseil disciplinaire - en août 1947. Il devient Président de chambre à la Cour de cassation, en août 1959. Il est nommé directeur général du ministère de la Justice par le décret n°2927, en date du 16/12/1959, et le reste jusqu'en 1970. Suite à sa demande, il revient aux tribunaux de justice (en vertu du décret n ° 14462, en date du 15/5/1970). Il enseigne à l’université. Il est ainsi professeur de sciences islamiques et sociales à l'Institut des lettres orientales. Il est désigné pour représenter le Liban à plusieurs conférences internationales, en particulier au Congrès international des orientalistes (Angleterre) en août 1954, la Conférence internationale des sciences sociales (France) en septembre 1954. Il meurt en août 1973.
Shafik Hatem
Il débute sa carrière judiciaire au sein du tribunal de première instance de la Bekaa (en vertu de la décision n˚90 du 23/11/1939 du secrétaire d’Etat Abdallah Bayham). Il est nommé Président du comité de la liquidation des droits acquis ...
Lire la suiteIl débute sa carrière judiciaire au sein du tribunal de première instance de la Bekaa (en vertu de la décision n˚90 du 23/11/1939 du secrétaire d’Etat Abdallah Bayham). Il est nommé Président du comité de la liquidation des droits acquis sur les eaux dans plusieurs villages et villes de la Bekaa, en novembre 1939. Au cours de la même année, il est nommé magistrat à Zahlé. Il occupe le poste de président du tribunal de première instance du Nord-Liban en février 1946. Il débute comme stagiaire dans plusieurs postes judiciaires. Il est procureur général en dehors de Beyrouth. Il est nommé assistant auprès du procureur général à la Cour d'appel en 1946. Il est nommé au sein du comité d’assistance judiciaire durant trois sessions consécutives de novembre 1947 à 1953. Il est nommé assistant général de la Cour d’appel. Il est affecté en 1946 à la Commission d'amnistie et nommé assistant auprès du procureur général à la Cour d'appel. Il est nommé assistant du président du Département des délibérations au sein du ministère de la Justice en 1948. Il contribue, à ce titre, à la promulgation de lois recueillies, arrangées et publiées par le ministère de la Justice. A la suite de ce travail, il est décoré de l'Ordre du Mérite en argent. Il est désigné président de la chambre d’appel et magistrat rattaché au ministère de la Justice en mai 1950. Il est affecté, à titre temporaire, à la fonction de directeur général de la justice en date du 16 novembre 1952, en vertu du décret n°9441. Il devient président de la commission des poursuites et de législation en avril 1953, et il est nommé conseiller à la Cour de cassation. Il devient membre de l’Office des eaux de Beyrouth en octobre 1956. Il est membre de la magistrature administrative et occupe le poste de conseiller au Conseil consultatif national. Il est ensuite transféré aux tribunaux de justice, et nommé conseiller à la Cour de cassation en septembre 1962. Il est nommé membre du Conseil judiciaire à deux reprises, d'abord en mars 1965, et ensuite en septembre 1966. Il est nommé président du tribunal spécial pour les dotations familiales en 1969.
Anis Saleh
Il a commencé sa carrière dans l’institution judiciare en 1928 quand il est nommé juge d’instruction au tribunal de première instance de Hasbaya. En juin 1929, il est transféré au tribunal de Tripoli, et en 1931, il est nommé juge ...
Lire la suiteIl a commencé sa carrière dans l’institution judiciare en 1928 quand il est nommé juge d’instruction au tribunal de première instance de Hasbaya. En juin 1929, il est transféré au tribunal de Tripoli, et en 1931, il est nommé juge d’instruction dans le Nord. Il est nommé juge du second degré au tribunal mixte de Beyrouth en avril 1931. Ensuite, il est nommé gouverneur chargé de la paix à Baabda en octobre 1936, puis avocat général à la Cour d'appel. Il est nommé conseiller à la Cour d'appel (en vertu du décret n°1117/k en date du 11/04/1936). Il est détaché de sa fonction dans le système judiciaire pour devenir adjoint de l’inspection générale de la justice pendant trois ans (en vertu du décret n°6/E en date du 01/02/1936), et a été renouvelé pour trois ans jusqu'à l'année 1939. Le 6 juillet 1944 (en vertu du décret n°1490/K), il devient chef des affaires judiciaires et de la législation au ministère de la Justice. Il est nommé membre du conseil chargé de «préparer un projet d’organisation des juridictions de la République libanaise et de déterminer les compétences des directeurs généraux». Il est nommé directeur général du ministère de la Justice (en vertu du décret n°7060/K, en date du 8 Octobre 1946) En 1949, il est nommé président du conseil disciplinaire pour le personnel des juridictions administratives (en vertu du décret n°14292/K, en date du 02/07/1949) En septembre 1950, il est nommé directeur général du ministère de l'Intérieur (en vertu du décret n°988, en date du 25/1/1950), et démissionne le 17 avril 1951. En vertu du décret n ° 4107, en date du 23/04/1951, il est nommé conseiller spécial du président de la République pour les questions législatives et judiciaires. Au cours de sa carrière, il a été nommé à plusieurs comités qui ont travaillé sur la préparation de textes juridiques. Il fut membre du comité chargé de la préparation du projet des notaires (avril 1935), de la Commission chargée de la préparation de loi sur la comptabilité publique (Août 1948), et Président du comité d’opposition sur le processus électoral au Mont-Liban (mai 1947). Il a également été nommé membre du Conseil de sécurité de l'Etat en juin 1951. Il a pris sa retraite le 16 octobre 1952. Ordres et Décorations: Ordre du mérite - Argent (août 1938), Ordre du mérite - Doré (juin 1947), Ordre national du cèdre de grade d’officier (juin 1948), Ordre national du cèdre de grade de commandeur (septembre 1950).
Simon Choukri
Né à Deir El-Qamar, il va à l’école Saint-Joseph Antoura, et obtient sa licence en droit à l'Université Saint-Joseph. Il débute sa carrière à la Chambre des députés en tant que greffier au secrétariat du Parlement, de mars 1923 à mars ...
Lire la suiteNé à Deir El-Qamar, il va à l’école Saint-Joseph Antoura, et obtient sa licence en droit à l'Université Saint-Joseph. Il débute sa carrière à la Chambre des députés en tant que greffier au secrétariat du Parlement, de mars 1923 à mars 1927. Ensuite, il est nommé à la commission de conciliation de Beyrouth en janvier 1938. Il est désigné inspecteur général des juridictions judiciaires au début de l’année 1939. Il est désigné par la Justice comme Vice-Président du Secrétaire d'Etat en février 1939 (en vertu du décret n ° 105/E). En octobre 1939, Simon va travailler chez le directeur de la justice, en vertu du décret n ° 1/EB. Il prend en charge l’administration des juridictions administratives le 22 novembre 1939 (décret n°76/LE) après la suppression de la Direction judiciaire : il sert alors la Direction Générale de l'Intérieur. Ensuite, il est nommé président et secrétaire du Cabinet du premier ministre le 18 décembre 1941 (décret n°30/NI). Il devient Directeur Général de la Direction Générale des affaires intérieures le 2 septembre 1942. Il est nommé chef du département politique au ministère des Affaires étrangères le 18 novembre 1946. Il quitte le ministère des Affaires étrangères pour la présidence du Conseil des ministres en vertu du décret n ° 15285/K, en date du 14 juin 1949. Il est décédé en 1953. L’Etat lui a accordé l’Ordre du Mérite Libanais - Or (en vertu du décret n°451/ML, le 21 juillet 1953).
Sami El Khouri
Né à Rechmayya, Caza d’Aley, le 25 août 1896. Il a fait ses études à l’école des Pères Jésuites, puis a étudié le droit à l’université, où il a obtenu sa licence. Il a été nommé traducteur, en 1920, au parquet de ...
Lire la suiteNé à Rechmayya, Caza d’Aley, le 25 août 1896. Il a fait ses études à l’école des Pères Jésuites, puis a étudié le droit à l’université, où il a obtenu sa licence. Il a été nommé traducteur, en 1920, au parquet de la Cour de cassation. En 1921, il est devenu membre du tribunal de première instance de Beyrouth. En mai 1926, il a été promu au poste de Directeur Général de la Justice et l’est resté jusqu’en 1938. Le 9 mai 1932, le Haut-Commissaire Henry Bonsu a adopté la résolution n° 56 L.R en vertu duquel il a accordé au Conseil des directeurs généraux les compétences ministérielles, dans «le directoire», sous l’autorité du Président Charles Debbas. Sami El-Khouri était alors directeur général de la justice. Il a été nommé Directeur de la justice, doté de compétences ministérielles, au sein du directoire, sous l’autorité du Président Abdullah Bayham. Il a été nommé à la tête du Conseil consultatif de l'État (en vertu du décret n ° 1192/NI, en date du 25/09/1942) Cheikh Sami El Khouri a été le premier responsable de la Direction générale du Ministère des Affaires étrangères et Expatriés en 1943 (en vertu du décret n ° 163/K, en date du 12/04/1943), puis nommé ministre plénipotentiaire du Liban en Égypte, Éthiopie, puis en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg. Il a été ambassadeur du Liban en Espagne entre 1955 et 1960. Il a été décoré de la légion d’honneur par le Liban, l'Éthiopie, l'Égypte, la Jordanie, l'Albanie, les Pays-Bas, le Luxembourg et l'Espagne. Il a épousé Mme Evelyn Katbini. Ils ont eu trois enfants : Samir, Munir et Rafiq. Il est décédé le 11 mai 1957.
Charles Debbas
Né à Damas, le 16 avril 1884, il a étudié à l'école des Trois Lunes (aussi connue comme celle des Trois Docteurs) à Beyrouth, à l'Université Saint-Joseph et à l'Université américaine. Il a voyagé en France et a étudié le ...
Lire la suiteNé à Damas, le 16 avril 1884, il a étudié à l'école des Trois Lunes (aussi connue comme celle des Trois Docteurs) à Beyrouth, à l'Université Saint-Joseph et à l'Université américaine. Il a voyagé en France et a étudié le droit à l'Université de Montpellier où il a obtenu sa licence, puis son doctorat. Il a pratiqué le droit au Caire, à Paris, à Constantinople et à Beyrouth. Il a travaillé dans la presse, et a été rédacteur dans le journal français «la Liberté». Il a ensuite fondé le journal « Al Bayan » en français. À l'époque du mandat français, le Haut-Commissaire et Général Gouraud l’a nommé à la tête du département de la Justice, des Biens fonds et du Waqf lors de la première administration libanaise en vertu de la résolution n°343, en date du 01/09/1920. Il a été nommé pour la deuxième fois directeur de la justice le 23 mai1922 avec des compétences ministérielles en vertu de l'ordre administratif émanant du gouverneur du Grand Liban, Trabaud. Il a également été nommé par la Haute Commission, en décembre 1925, avec le conseiller juridique Souchier, pour soutenir les travaux de la commission parlementaire chargée d’élaborer la Constitution libanaise. Charles Debbas est resté au poste de Directeur de la justice jusqu'en mai 1926. C’est grâce à lui qu’a pris forme l'organisation des tribunaux de justice, et l’ordre des avocats. Il a introduit le baccalauréat dans le système éducatif. Il est élu Président de la République par le Conseil représentatif et le Sénat le 26 mai 1926. Il est le premier président de la République libanaise, et son mandat a duré plus de sept ans (1926-1933). Il est décédé le 22 août 1935.
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